Certains des livres de développement personnel les plus diffusés font appel à la géographie pour rendre compte des différences entre les hommes et les femmes. Que ce soit à travers le recours à des fictions géographiques ou à un déterminisme environnemental néo-darwinien, la géographie y sert à réifier et naturaliser des différences - avérées ou non - et donc à les rendre légitimes et incontestables, alors que les géographes eux-mêmes affirment que ces différences sont des produits sociohistoriques, que l’on peut (doit ?) contester.