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Paul Celan ou les affres de la modernité

dans Université de Lille

Auteur(s) : Fradin, Clément

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-02-27T01:00:00Z
  • Notes
    • Paul Celan (1920-1970) ne figure pas, loin s’en faut, au panthéon des « modernes ». Ce n’est pourtant pas faute d’avoir engagé un dialogue exigeant avec les auteurs dits de la « modernité », comme l’a montré R. Colombat dans une suite d’études sur ce point qui concluent à la complexité de la position poétologique celanienne si on s’en tient aux coordonnées usuelles de la critique littéraire. On peut légitimement espérer retrouver le fil plus immédiat de la perception de la « modernité » celanienne en remontant aux recensions journalistiques de deux de ses œuvres – Mohn und Gedächtnis (1952) et Atemwende (1967) – situées aux extrêmes de sa vie d’auteur. En montrant que celles-ci tendent finalement dans les deux cas à nier la charge de réalité portée par les poèmes, que ce soit par l’assignation au surréalisme ou à l’obscurité congénitale de la poésie, nous en arrivons à dégager un principe poétique celanien qui y répond : « l’actualité ». Loin de refuser la réalité, Celan développe une poésie profondément référentielle et ancrée dans l’époque, au point qu’on peut y retrouver un aspect réellement « moderne », la réflexivité, ce que deux poèmes non-publiés de janvier 1969 viennent souligner, faisant suite à la lecture par Celan d’une critique, sérieuse, de son œuvre.
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    • Français
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