Ce travail s’intéresse à la question de la pudeur dans différents cas de manipulations médicales du cadavre en France au XIXe siècle : embaumement, vérification des décès, dissections. Il s’efforce de mettre en contexte ces questions avec l’évolution des sensibilités funéraires des contemporains, et pas seulement avec la pratique médicale. Il met en évidence l’importance de l’adéquation entre les manipulations et le processus funéraire, et les différences sociales dans le traitement.