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L’Exposition universelle de 1900 et les apories d’une « école italienne »

dans UGA Éditions/Université Grenoble Alpes

Auteur(s) : Lagrange, Marion

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2021-11-08T01:00:00Z
  • Notes
    • Si les Expositions universelles de Paris avaient été durant la seconde moitié du xixe siècle, le théâtre de désapprobations à l’égard de la scène artistique italienne, les critiques lui reprochant sa décadence ou son cosmopolitisme dénaturé, l’Exposition universelle de 1900 amorce, par l’intermédiaire de son « palais vénitien », un renouveau qui prend son ancrage dans la territorialité des écoles italiennes. Malgré l’émergence d’un « État-nation » et une circulation accrue des artistes, le discours des critiques peine à se départir d’une historiographie de l’art italien, lui attribuant des caractères déterminés. Même les expositions internationales de Venise sont interprétées comme un signe de vitalité de l’« école vénitienne ». La notion d’école italienne se trouve alors moins investie que les écoles régionales qui paraissent maintenir des spécificités identitaires. Il n’est guère étonnant, dans ce contexte, qu’une figure telle que Giovanni Segantini, décédé l’année précédente, soit portée au faîte à l’encontre de personnalités italiennes installées à Paris, qui avaient été jusqu’alors les garantes d’une modernité.
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