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Une retenue infinie : le deuil et la douleur dans l’œuvre autobiographique de Natalia Ginzburg

dans UGA Éditions/Université Grenoble Alpes


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2024-03-04T01:00:00Z
  • Notes
    • L’objectif de cette contribution est d’analyser la manière dont l’écrivaine italienne Natalia Ginzburg (Palerme, 1916 - Rome, 1991) élabore et sublime, à travers l’écriture littéraire, le traumatisme de la mort de son mari Leone Ginzburg, intellectuel juif et protagoniste de l’antifascisme italien, tué en 1944 par les nazis. Si Natalia Ginzburg mentionne cet événement dramatique dans les premiers écrits redigés après la mort de celui-ci (1944-1946), par la suite la mort de Leone n’est jamais nommée directement jusqu’à la rédaction de son œuvre la plus célèbre, Lessico famigliare (1963), même si on perçoit clairement sa présence silencieuse, constante et puissante dans tous ses écrits. L’article entend sonder les raisons les plus profondes de ce silence : alors que l’on pourrait penser que l’élaboration du deuil et le dépassement du chagrin prennent un temps physiologique (comme l’a écrit Ginzburg elle-même), le choix de ne pas parler de la mort de Leone semble répondre à une vision et à un besoin poétique précis.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/
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