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La collection de moulages de l’université de Bordeaux, première gypsothèque universitaire française ?

dans Ministère de la Culture


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2016-03-16T01:00:00Z
  • Notes
    • Le 17 janvier 1886, l’université de Bordeaux inaugurait un musée d’un genre encore nouveau en France. Dans une cour intérieure du « palais des Facultés » flambant neuf, Pierre Paris avait installé des copies en plâtre de statues et sculptures architecturales grecques et romaines issues des plus grandes collections européennes et des plus beaux sites archéologiques. Ce jeune professeur, ancien élève de l’École française d’Athènes, avait été chargé du cours d’archéologie, une discipline universitaire récente inaugurée à Bordeaux, en 1876, par Maxime Collignon. Dans la France de cette époque, la réforme de l’enseignement supérieur menée par le ministère de l’Instruction publique sur le modèle allemand avait conduit à l’appropriation de ces nouveaux sujets d’étude et à la constitution de collections scientifiques jugées indispensables. Leur caractère obligatoire avait été démontré par Maxime Collignon dans un rapport qu’il avait rédigé à la suite d’une mission dans l’Empire allemand en 1882. Mais dans les faits, les universités mirent plus longtemps à rassembler de tels outils, par manque de place, d’argent et de motivation. L’université de Bordeaux fut la première à se doter, officiellement, d’un véritable « musée de moulages » alors qu’ils étaient en gestation dans d’autres universités. L’étude de cette collection permet de comprendre la diffusion de cette idée de musée de moulages à la fin du XIXe siècle sur le sol français, son appropriation par les universités et les différentes étapes de son processus d’installation au cœur de l’enseignement.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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