L’enseignement du grec et du latin : le paradoxe du mouvement
- Éditeur(s)
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Date
- 2018-03-13T01:00:00Z
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Notes
- L’article cherche à proposer une réflexion sur la désaffection des jeunes pour les langues anciennes, à partir de remarques concernant l’enseignement de la rhétorique dans le monde grec des premiers siècles de notre ère. En effet, bien que la rhétorique connaisse alors une période particulièrement faste, les professeurs ont, comme en témoignent un certain nombre de textes, du mal à persuader leurs étudiants de suivre les cours. Ces derniers sont davantage attirés, malgré le prestige de ces études, par de nombreuses activités de loisirs qui s’offrent à eux. Des orateurs célèbres comme Aelius Aristide ou Libanios vont chercher à démontrer à leurs élèves que l’effort demandé par les exercices de rhétorique est bien plus profitable. Pourtant, face à l’apparition de nouvelles modes, comme la pantomime, les deux rhéteurs vont s’affronter, l’un, Aristide, restant intransigeant, l’autre, Libanios, faisant preuve de plus d’ouverture, mais gardant en toile de fond ses exigences. C’est sans doute en restant sur des positions fermes d’exigence, tout en adaptant l’enseignement à l’époque, que nous pourrons, à notre tour, préserver, et développer, l’enseignement des langues anciennes.
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Langues
- Français
- Sujet(s)
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Droits
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