En 1955, Fernand Niel répondait par la négative à la question fréquemment posée de « savoir s'il existe encore, de nos jours, des descendants des anciens cathares », et il insistait sur le caractère peu fiable des témoignages en faveur d'une survivance de la croyance : « Les quelques propos soi-disant recueillis auprès de certains paysans de l'Aude ou de l'Ariège, demeurent sans consistance et s'évanouissent à la suite d'enquête sérieuses » (Niel 1955, 123). En 1990, Lucienne Julien, écrivai...