L’œuvre poétique occitane de Denis Saurat est de celles qui suscitent interrogations et scepticisme. De celles également qui fascinent. Et que l’on risque de ne pas oublier à partir du moment que l’on s’est laissé prendre, pour ainsi dire malgré soi, par ce qu’elle peut avoir d’étrange, de dissonant.Né à Toulouse de parents ariégeois en 1890, mort à Nice en 1958, Saurat a connu la destinée, finalement assez banale en son temps, d’un intellectuel français de renom passé par les grades univers...