Depuis les années 1960, la social-démocratie allemande, non seulement le Parti social-démocrate (SPD) mais aussi la Fondation Friedrich Ebert (FES), a cherché à développer une politique de soutien à la démocratisation du Portugal. Cette stratégie a été élaborée en deux niveaux parallèles. D’une part, le maintien de bonnes relations diplomatiques avec le régime portugais, d’autre part, surtout après avoir constaté que le Marcelismo ne conduirait pas à la libéralisation, le soutien politique – matériel et moral – a l’opposition socialiste à l’Estado Novo. La révolution du 25 Avril 1974 a accéléré cette politique de soutien à la démocratisation portugaise, profitant des contacts existants.