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Ponctuer en 1550 : l'exemple de Louis Meigret

dans Presses universitaires de Paris Nanterre


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018-11-23T01:00:00Z
  • Notes
    • Pour interroger nos représentations sur la ponctuation, nous proposons un retour aux sources, à travers l'un des textes majeurs de la Renaissance : Le Tretté de la grammere françoeze de Louis Meigret. Partisan d'une écriture phonétique, Meigret est particulièrement attentif à la prosodie et aux marques graphiques du découpage du discours et des mots. Il souligne leur complémentarité et leur solidarité avec le reste du discours sur la langue. Ponctuer un texte, c'est en effet bien autre chose que « mettre des signes de ponctuation dans un texte ». C'est, en assurant les contours sonores du mot, conjurer toute forme d’équivoque dans l'interprétation du texte dans le passage de l'écrit à l'oral. Parallèlement pourtant se dessine un espace d'inquiétude : c'est celui du discours dominé par la passion, où les « paroles syncopées » échappent à la juste distribution des accents et au système de ponctuation qui manifeste l'ordre du discours. Bien que la succession des chapitres et le vocabulaire invitent à un rapprochement, Meigret aborde sans les confondre des domaines que l'on aurait désormais tendance à associer spontanément : affectivité et ponctuation.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
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