Cette étude vise à questionner les représentations dominantes qui façonnent l’imaginaire linguistique de la ponctuation (française et espagnole) à partir d’une analyse des critiques séculaires adressées à son système et des discours qui accompagnent diverses propositions d’ajout de signes. Au-delà de la singularité des projets examinés (entre quête d’un système idéal de notation de l’oral et exploration des potentialités figuratives d’une écriture idéogrammatique, voire pictogrammatique), l’étude révèle la prégnance de certaines représentations en démontrant notamment que les références à l’oral continuent d’habiter la plupart des discours et pratiques innovantes des XX-XXIe siècles.