• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

De l’Abbaye Sainte-Geneviève au Lycée Napoléon : l’École centrale du Panthéon (1796-1804).

dans IHMC - Institut d'histoire moderne et contemporaine (UMR 8066)


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-06-26T02:00:00Z
  • Notes
    • Dès le début de la Révolution et déjà dans les cahiers de doléances, en écho avec le message des Lumières, s’ouvre un immense chantier où l’on travaille à la fois sur l’instruction et sur l’éducation. Cette utopie apparaît bien comme une utopie conquérante, fruit d’un travail collectif réalisé par des représentants du savoir composant le comité d’instruction public, créé dès le 15 octobre 1791 et véritable maitre d’œuvre de cette grande aventure. Daunou, au nom du comité, lors de la 511e séance, présente le projet définitif des écoles centrales le 3 brumaire an IV (20 mai 1796), destinées à remplacer les collèges d’Ancien Régime. 87 écoles centrales seront ouvertes dont trois à Paris : l’École centrale du Panthéon, dans l’abbaye Sainte Geneviève, actuel lycée Henri-IV, l’École centrale de la rue Antoine, dans l’ancienne maison professe des Jésuites, actuel lycée Charlemagne et l’école centrale des Quatre-Nations, sur les lieux du collège crée par Mazarin, actuel Institut de France. L’École centrale du Panthéon, enfant de la Convention, ne correspond plus au nouveau régime. Fourcroy et Chaptal, soucieux de rassurer la bourgeoisie, de former les esprits à la discipline et à l’obéissance, de mettre en place les masses de granite, organisent la suppression des Écoles Centrales, remplacées par des Lycées par la loi du 11 floréal an XI (1er mai 1802).
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • All rights reserved
  • Résultat de :