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Traduire Ovide au xive siècle : les amours de Mars et de Vénus au livre IV des Métamorphoses et de l’Ovide moralisé

dans Presses universitaires de Vincennes


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2019-03-05T01:00:00Z
  • Notes
    • Cette étude recherche les sources de l’auteur anonyme qui, au début du xive siècle, livre la première traduction complète en langue vernaculaire des Métamorphoses d’Ovide, avant d’en donner une deuxième « traduction », une transposition axiologique, qui lève le voile de la fable pour en révéler le sens allégorique. Pour la traduction du latin au roman, le translateur, qui connaît le latin et peut le traduire fidèlement, choisit parfois les mots en s’aidant des gloses interlinéaires du manuscrit médiéval des Métamorphoses qu’il utilise. Mais il peut s’appuyer sur d’autres textes antiques (pour la légende de Mars, Vénus et Vulcain, il s’agit de l’Ars amatoria d’Ovide) et dispose aussi de versions romanes antérieures de la fable (en l’occurrence, celle qu’on lit dans le Roman d’Eneas). Il amplifie le texte des Métamorphoses grâce à ces mêmes textes, ou grâce aux mythographes qui l’ont précédé. Mais dès cette version romane de la fable, il fait preuve d’originalité et certains détails ne se lisent dans aucun autre texte. Cependant, c’est dans la deuxième transposition, celle de l’interprétation, qu’il se détache le plus de ses sources : les deux interprétations « concrètes » se distinguent des mythographes ou des récits romanesques antérieurs par leur ampleur et leur ton. Mais c’est surtout l’« allégorie » tropologique qui se révèle d’une originalité irréductible, notamment par le ton passionné caractéristique de cet ouvrage sans doute en lien avec l’homilétique de son temps.
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