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Les dévotions perdues. Les objets de dévotion catholiques sous le regard des savants parisiens, 1790-1801

dans École française de Rome


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015-01-02T01:00:00Z
  • Notes
    • Entre 1790 et 1797, les confiscations révolutionnaires opérées tant en France qu’à l’étranger sur les ennemis du jour – clercs, émigrés et condamnés puis princes étrangers et villes rebelles – apportent des millions de choses de toutes natures dans de vastes dépôts avec, parmi eux, des objets de dévotion catholiques. Dans un premier temps, entre 1790 et 1794, le regard porté par les centres parisiens sur ces objets est transparent : les savants et les conservateurs des grandes institutions et les membres des commissions chargées des confiscations – souvent les mêmes – ne les constituent pas en une catégorie à part entière dans les Instructions, tandis qu’aucune place ne leur est spécifiquement dévolue dans les inventaires. Ces objets n’apparaissent alors guère qu’en creux. Ils sont des emblèmes des superstitions dans le discours déchristianisateur qui marque l’an II et encore le début de l’an III. Dans un second temps, à partir des années 1795-1796, les savants et les journalistes soulignent à plusieurs reprises le retour des dévotions, non sans parfois les moquer dans un discours à forte connotation sociale.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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