Cet article vise à interroger le rapport unissant la temporalité au langage dans les Âges du monde de Schelling. Après avoir retracé le parcours de Schelling jusqu’à cette œuvre de l’époque intermédiaire, on montre de quelle manière elle cherche à faire coïncider, dans une pensée originale du temps, l’auto-déploiement de l’être et l’acte philosophique et humain de prédiquer l’être à travers la narration.