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dans IDEO - Institut dominicain d'études orientales


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  • Date
    • 2017-04-23T02:00:00Z
  • Notes
    • Le patrimoine arabo-musulman traverse une crise culturelle profonde en raison de la disparition d’une immense partie de sa production écrite durant les trois premiers siècles de l’hégire, ainsi que le confirme un simple regard sur le Kitāb al-fihrist d’Ibn al-Nadīm (380/990), écrit en 377/988. Cette œuvre conçue comme le catalogue exhaustif de la production écrite arabo- musulmane nous montre qu’une infime partie seulement de cet immense patrimoine nous est parvenue. Ces œuvres anciennes nous sont connues grâce aux œuvres des siècles suivants, y compris tardifs, œuvres dont les auteurs possédaient ces ouvrages anciens. Ils ont hérité de ces ouvrages aujourd’hui perdus les sujets traités et en ont transmis des extraits et des citations afin de les analyser et de les étudier. L’intérêt scientifique de ces ouvrages tardifs est multiple. Ils révèlent l’existence d’autres ouvrages anciens, non cités dans les premiers ouvrages biographiques et bibliographiques, ils transmettent des données précieuses sous forme d’extraits et de citations, et enfin, ils contribuent à une meilleure connaissance de l’apport scientifique de ces savants tardifs eux-mêmes, leur travail critique, la pertinence de leurs idées et de leurs écrits, et leur apport en terme de nouvelles questions traitées.Cet article étudie un cas particulier de ce phénomène qui traverse tout le patrimoine arabo-musulman, dans le domaine d’une des sciences coraniques, le tracé et l’orthographe coraniques. Cette science a joui d’une attention ancienne et continuelle, mais ses sources premières (les exemplaires du Coran de ʿUṯmān) sont aujourd’hui perdus, ainsi que les premiers traités qui ont été rédigés. Le premier ouvrage qui nous est parvenu dans ce domaine, al-Muqniʿ fī maʿrifat marsūm maṣāḥif ahl al-amṣār d’Abū ʿAmr al-Dānī (444/1053), date du cinquième siècle de l’hégire. Cet ouvrage majeur a été versifié par al-Šāṭibī (590/1193) dans son célèbre poème en rāʾ intitulé ʿAqīlat atrāb al-qaṣāʾid fī asnā al-maqāṣid, poème qui a été beaucoup commenté. Son intérêt principal réside en ce qu’il transmet le patrimoine ancien et qu’il révèle les efforts des anciens et leurs œuvres spécialisées dans ce domaine. Le présent article traite du commentaire d’al-Saḫāwī (643/1245) al-Wasīla ilā kašf al-ʿAqīla et du commentaire d’al-Labīb (avant 736/1335) al-Durra al-ṣaqīla fī šarḥ abyāt al-ʿAqīla.
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    • Arabe
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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