Le présent article se propose d'étudier la récurrence de stéréotypes sociaux et culturels dans Lolita, de s'interroger sur leur fonction dans la construction du sens et sur leurs enjeux dans l'établissement d'une relation avec le lecteur. Il s'intéresse ensuite au stéréotype verbal, c'est-à-dire au cliché, et met en évidence les moyens utilisés par Humbert pour le combattre, grâce à la pratique du second degré et de la réflexivité.