Au regard du faible volume des captures, de la déficience de l’outil de production, du sous-équipement des infrastructures portuaires et d’un marché de commercialisation étriqué, la pêche maritime en Afrique centrale apparaît comme une activité peu développée, tant en pêche industrielle qu’en pêche artisanale. Mais les avantages divers qu’elle est censée procurer, notamment en termes de création d’emplois, de distribution de revenus ou d’apport alimentaire, en font un des piliers majeurs de la politique économique et sociale dans la sous-région. Pour y parvenir effectivement, la politique des pêches doit s’inscrire dans une perspective de développement durable, fondée sur une bonne connaissance du potentiel exploitable, une préservation des ressources et leur appropriation par les capacités nationales.