• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

L’économie du silex au Paléolithique supérieur dans le bassin d’Aquitaine

dans Musée national de Préhistoire


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2009-04-23T02:00:00Z
  • Notes
    • Un type particulier de silex, le silex maastrichtien à lepidorbitoides, a été individualisé dès 1988 parmi des artefacts provenant du nord de l’Aquitaine. La géologie régionale indique que cette roche ne peut provenir que de la partie méridionale du bassin d’Aquitaine, le piémont pyrénéen. Une provenance possible de ces matières premières se localise en Chalosse (sud du département des Landes) où des silex pouvant être assimilés à ce type avaient été signalés dès 1984. Leur appartenance à ce type lithologique a été confirmée. Parallèlement, une approche géologique régionale conduisait à ne pas restreindre à cette zone l’aire potentielle dans laquelle ces silex avaient pu se former. On connaît, en effet, dans les Pyrénées centrales, les chaînons des “ Petites Pyrénées ” dans lesquels affleurent des calcaires maastrichtiens à orbitoïdidés. Il eut été raisonnable de garder ces possibilités en mémoire et non point de les nier et ainsi de les intégrer dans les reconstitutions palethnologiques récentes.Des travaux récents ont porté sur 186 échantillons de silex provenant de la région des Petites Pyrénées et de la Chalosse. L’objectif de cette étude était de mettre en évidence la présence de niveaux à silex à lepidorbitoides dans les Pyrénées centrales et d’établir des critères objectifs utilisables pour différencier les différentes zones géographiques de provenance. Nous avons pu :- dans les Pyrénées centrales, donner la diagnose d’un type de silex, le “ silex de Tarté ” contenant un cortège paléontologique du Maastrichtien supérieur avec des lépidorbitoïdés, ainsi qu’un autre type de matière première siliceuse, le silex de Montsaunès-Carrière ”, ayant des caractéristiques très particulières rendant sa reconnaissance facile ;- mettre en évidence le “ silex de Tarté ”, ce qui confirme l’hypothèse formulée depuis longtemps de l’existence de matières premières siliceuses à lépidorbitoïdes dans cette partie des Pyrénées ;- à partir des échantillons provenant d’Audignon et de Bastennes-Gaujacq (Chalosse), montrer des différences notables entre ces différentes sources ce qui permettra de les distinguer entre elles ainsi que de les séparer des “ silex de Tarté ”.Les éléments analytiques apportés devraient conduire à plus de précisions dans les déterminations d’origine de ces diverses catégories de silex et, par voie de conséquence, à plus de vraisemblance dans les recherches sur les provenances de ces matériaux pendant le Paléolithique.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
  • Résultat de :