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Fiat Lux ! Cécité et déficiences visuelles à Rome : réalités et mythologies, des ténèbres à la lumière

dans Presses universitaires du Midi


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  • Date
    • 2019-01-31T01:00:00Z
  • Notes
    • Sur le plan conceptuel, comme en témoignent les traités de physiognomonie, l’atteinte physique a pu apparaître, chez les Anciens, comme constitutive de véritables difformités, car pour le Romain corps sain rimant avec esprit sain, l’anomalie corporelle était considérée comme le reflet physique d’une déviance, d’une perversion d’ordre moral. Parfois même, le handicap serait un châtiment des dieux. Les infirmes seraient alors les représentants du mauvais œil et porteraient malheur. Ils représenteraient la crainte d’introduire dans la société un élément aberrant qui pourrait semer le trouble et le danger au sein de la communauté et entraver la concordia, faisant de ces individus de potentiels exclus. Cette image négative des invalides antiques s’est trouvée relayée par la littérature scientifique des xixe et xxe siècles. Pourtant, à la lecture de certaines sources, il semblerait que cette vision théorique ne trouve pas d’écho systématique dans le traitement qui leur était réservé au quotidien et qu’il faille donc la nuancer. Ces dernières années, la recherche s’est évertuée à réviser l’idée préconçue selon laquelle l’infirmité, dans l’Antiquité, équivalait à une exclusion pure et simple de la société. Cet article se propose d’appliquer ce processus de révision au cas des aveugles et des malvoyants en essayant de concilier les informations trouvées dans les différents types de documents à disposition, afin d’émettre des hypothèses quant à la condition réelle probable qui leur était faite dans la société romaine.
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    • Français
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    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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