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Un volume des principes d’analyse consacré au patrimoine protestant : publication prévue en 2017

dans Région Occitanie


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2019-06-17T02:00:00Z
  • Notes
    • La primauté faite à la parole dans le monde protestant selon le principe Sola scriptura et le rejet de la sacralisation de tout élément matériel ont eu comme conséquence un intérêt moindre pour le patrimoine architectural et mobilier. Les réformateurs n’ont guère abordé dans leurs écrits la matérialité du culte : les luthériens considéraient les objets comme des adiaphora (choses indifférentes) et les réformés y accordaient encore moins d’importance. Peu considérés, guère décrits dans les Agende et autres liturgies, beaucoup d’objets ont disparu du fait de la politique royale puis de la révocation de l’Édit de Nantes. Aussi, ce sont surtout les écrits qui ont suscité l’intérêt des protestants, historiens de leur propre église. Il faut attendre le début du XXe siècle pour voir s’élargir le champ patrimonial, évolution portée par le souci de faire mémoire des martyrs du désert avec l’ouverture du musée du mas Soubeyran.Les premières études sur les objets, autrement que comme support de la mémoire, ont été réalisées dans les secteurs luthériens et germanophones qui s’intéressèrent tout d’abord aux pièces très anciennes ou exceptionnelles comme les autel‑chaires. En France, ce fut l’orfèvrerie qui suscita les premiers travaux puis le patrimoine protestant d’alsace et de Moselle. À l’occasion du 500e anniversaire de la réforme, un volume de la collection « principes et méthodes » consacré au patrimoine protestant sortira cette année. Les premières collectes documentaires de 1972 ont été largement enrichies par les études de l’inventaire général et les collections des musées protestants.
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    • Français
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  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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