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Museums and the Making of Textile Histories: Past, Present, and Future


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  • Date
    • 2016-07-28T02:00:00Z
  • Notes
    • Nombre de musées différents collectionnent et préservent les textiles, et collectent les données les concernant. Ils les interprètent également par le biais d’expositions temporaires ou semi permanentes, de publications et d’interventions sur des sites web. Ces interprétations se présentent isolément, ou sont parfois inscrites dans un cadre plus large qui englobe l’histoire de l’art et du design, la science et la technologie, ou encore l’histoire sociale et l’anthropologie, l’histoire locale et les cultures du monde (types de textiles et approches utilisées dans les grandes capitales de la mode – Londres, Paris, Milan, New York – possédant une longue tradition de production et de consommation textile, ou dans des villes manufacturières telles que Krefeld, Lyon ou Manchester, par exemple). Malgré tout, les événements organisés autour des textiles attirent rarement l’attention du grand public ou les éloges de la critique – hormis peut-être certaines expositions novatrices telles que celles organisées par Jean-Paul Leclercq (« Jouer la lumière », Paris, Les Arts décoratifs, Musée de la Mode et du textile, 2001), Thomas P. Campbell, (« Tapestry in the Renaissance: Art and Magnificence, New York, The Metropolitan Museum of Art, 2002), Amelia Peck et al. (« Interwoven Globe : The Worldwide Textile Trade, 1500-1800 », New York, The Metropolitan Museum of Art, 2013-2014), ou John Styles (« Threads of Feeling », Londres, The Foundling Hospital, 2010-2011/Colonial Williamsburg, 2014). Cette discussion vise à tirer parti des différentes expériences culturelles des participants et des diverses formations disciplinaires qu’ils incarnent :- Encourager le débat sur le rôle joué par les musées en matière de fabrication et de représentation de l’histoire des textiles. Les musées ne sont pas simplement dépositaires d’objets textiles : ils écrivent aussi leur histoire, qu’elle soit universitaire ou grand public, par le biais d’expositions et de publications. Comment ce travail s’articule-t-il avec la recherche universitaire et le partage des connaissances ? Tient-il compte des nouveaux apports de la recherche et alimente-t-il celle-ci ? Comment faire évoluer à l’avenir les échanges entre musées et universités dans différentes régions et cultures du monde ? - Déterminer quels musées font preuve d’innovation (à l’échelle locale, régionale, nationale et internationale). En quoi consistent ces innovations, et peuvent-elle contribuer à déterminer de futures orientations, notamment en matière de collection et d’interprétation ? Par interprétation, il faut entendre ici tout type d’explication sous forme numérique ou analogique fournie pour contextualiser les œuvres exposées. - Il est difficile, désormais, d’affirmer que seuls les historiens de l’art sont à même de proposer une étude dynamique des objets datant de la période post 1500, et l’intérêt quasi exclusif porté jusqu’ici aux textiles attachés à la tradition bien établie de la collection d’amateur d’art (essentiellement les tentures et tapisseries répondant à des commandes de prestige) est aujourd’hui remis en question par l’adoption d’approches plus globales par les historiens et les spécialistes de l’histoire du design et de la culture matérielle.
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