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Entre hier et demain : le design aux Pays-Bas de 1949 à 1967

dans Institut national d'histoire de l'art

Auteur(s) : de Rijk, Timo

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-04-02T02:00:00Z
  • Notes
    • Après la Seconde Guerre mondiale, le design néerlandais tenta de répondre à l’ambition des pouvoirs publics de soutenir l’industrialisation du pays. On s’inspira de l’avant-garde de l’entre-deux-guerres, pour qui le plaidoyer en faveur d’un design moderne était inséparable d’une « offensive civilisatrice ». À l’époque de la reconstruction, il n’était pas difficile de concilier ces positions avec l’exigence économique de l’industrialisation et de la production de biens de consommation.Les progressistes et les modernistes se retrouvèrent au sein de la fondation Goed Wonen, qui diffusa les idées nouvelles à travers une revue, à l’occasion de démonstrations ou dans les commerces de ses membres. L’année 1958 fut le couronnement de cette stratégie de modernisation : cette année-là, les idées de Goed Wonen furent présentées au Stedelijk Museum d’Amsterdam par le conservateur, Willem Sandberg, dans l’ouvrage Ik kan wonen de Johan Niegeman, qui avait enseigné au Bauhaus, et dans le pavillon que les Pays-Bas présentèrent à l’Exposition universelle de Bruxelles.Dès 1960, cependant, les premières critiques de l’idéologie du progrès se firent entendre parmi les artistes et les designers modernistes. L’utopie d’un avenir radieux fit place à l’idéalisation du passé. Les designers de la verrerie Leerdam, par exemple, tentèrent de renouer avec la tradition artisanale. Au milieu des années 1960, même une grande entreprise comme Philips finit par prendre au sérieux les tendances nostalgiques qui, au sein de la société industrielle, s’étaient manifestées dès le début des année 1940.
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