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Il n’y a d’immobilité qu’invisible (peut-être) : la lumière et les objets photographiques

dans SAIT


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-11-30T01:00:00Z
  • Notes
    • Les trois grands modes de présentation des photographies (sur papier, par projection, sur écran) engagent des différences de réception selon la manière dont la lumière offre de rendre visibles les images. Différents auteurs comme Barthes, Truffaut et Guibert partagent l’idée paradoxale d’un rayonnement qui continue par le papier argentique et fait de la photographie moins une image qu’un objet, qui se révèle actif. La photographie rendue par projection (diapositive) implique une dimension durative où le flux lumineux performe l’image, dénonçant à nouveau la fixité notoire et objective de l’empreinte dans la réception. Enfin l’écran dispense aussi l’image par rayonnement : il l’allume et l’éteint. En saisissant ainsi sous l’angle de leur matérialité les photographies, on en arrive à l’idée qu’il n’y a d’immobilité qu’invisible, à cause de la lumière qui à chaque fois anime l’image pour la rendre visible.
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    • Français
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