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Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra : quand Cicéron disait nous…

dans Presses universitaires de la Méditerranée


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2022-12-05T01:00:00Z
  • Notes
    • Dans ses dialogues philosophiques, Cicéron utilise régulièrement un nous ambigu. Dans les Tusculanes, le pronom nostra renvoie à l’ensemble des Romains par opposition aux Grecs et dans d’autres cas, principalement dans sa correspondance, nous peut renvoyer à sa seule personne et ce, dans des contextes particulièrement affectifs - par exemple quand il s’adresse à son épouse depuis son lieu d’exil. Nombreux sont les exemples où Cicéron se désigne par nos à la place de ego sans pour autant associer qui que ce soit à sa propre personne. Dans ses discours, qui ont tous d’une manière ou d’une autre une dimension politique, même lorsqu’il s’agit de discours judiciaires, l’Arpinate utilise parfois le nous de manière volontairement ambiguë. Des recherches antérieures ont montré que l’emploi du singulier ou du pluriel de la première personne pouvait être un des paramètres d’identification des variantes d’un même motif textuel, l’emploi du singulier est propre à Cicéron tandis que le pluriel est caractéristique de César et de Salluste. La présente recherche a pour visée de déterminer dans quelle mesure une analyse textométrique, fondée sur une approche topologique, et faisant appel à la notion de « motif textuel » permet d’isoler, au fil des discours et de la correspondance de Cicéron, des critères d’identification des divers types d’emplois de nous, qui viennent d’être évoqués.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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