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Le site préhistorique de la Roche‑Cotard IV (Indre-et-Loire, France) : une séquence du pléistocene moyen et supérieur, référence pour le val de Loire tourangeau


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    • 2019-07-17T15:28:11Z
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    • Le site préhistorique de La Roche-Cotard (LRC) se trouve sur le versant de rive droite de la vallée de la Loire, un peu en amont de Langeais, en Indre-et-Loire. Le site a été rendu accessible grâce à un important prélèvement de matériaux en 1846. La grotte principale (LRC I) a été fouillée en 1912 : elle contenait une industrie du Paléolithique moyen et des tracés digitaux y ont été découverts en 1975 et validés en 2008. La reprise des fouilles sur le site à partir de 2008 (locus LRC IV très proche de LRC I) a permis de mettre en évidence une coupe puissante de 11 mètres comprenant 22 couches distinctes dont la partie inférieure comble un abri. La stratigraphie combine, de bas en haut, des apports karstiques de milieu souterrain, des sables fluviatiles et éoliens issus de la vallée de la Loire et gravitaires du versant. Des indices d’occupation anthropique (industrie lithique, os brûlés) attestent une occupation de cet espace. Les nombreuses datations des couches par radiocarbone et par OSL permettent de situer chronologiquement ce remplissage entre la limite des stades isotopiques marins 7 et 6 (couche 22 ‑ 169 ka) et la limite des stades 3 et 2 (couche 2 - 25 ka). Le locus a donné lieu à une étude pluridisciplinaire aussi complète que possible (sédimentologie et micromorphologie, faunes de petits et grands vertébrés, industrie lithique). Ces données apportent des précisions nouvelles sur l’évolution paléoenvironnementale de la région, mal connue dans cette fourchette de temps. La géométrie et l’âge des dépôts conduisent à l’hypothèse selon laquelle la grotte (LRC I) a été impénétrable par Homo sapiens au moins à partir du début du stade isotopique marin 3 (60 ka) et donc que les productions pariétales à caractère symbolique de la grotte sont très probablement à attribuer à l’homme de Néandertal.
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