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Les charpentes à entrait retroussé moisé : exemples orléanais des XVe et XVIe siècles

dans Fédération pour l’édition de la Revue archéologique du centre de la France (FERACF)


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2010-03-01T01:00:00Z
  • Notes
    • La ville d’Orléans possède un ensemble important et inédit de charpentes à pannes des XVe et XVIe s. présentant la particularité de posséder un entrait retroussé moisé. Attesté dès le premier quart du XVe siècle, ce procédé innovant, constitué de deux pièces jumelées venant enserrer les principaux éléments de la ferme, va largement se diffuser dans les édifices religieux mais surtout dans l’habitat domestique, de la maison polyvalente en pan-de-bois au riche hôtel particulier. Ce mode de construction, démontrant une parfaite maîtrise de la statique de la charpente dès sa conception en vue de renforcer la triangulation de la ferme, s’impose donc rapidement dans un contexte architectural local marqué par la rareté de l’emploi de structures à chevrons-formant-fermes. Ainsi, on le retrouve également dans les charpentes à enrayure (tourelle d’escalier, toiture en pavillon, abside). L’utilisation généralisée de la moise à Orléans, et de manière plus ponctuelle en val de Loire et dans certaines régions de France, amène aussi à s’interroger sur l’origine de ce procédé connu sous d’autres formes dans des charpentes dès les XIIe-XIIIe s.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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