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L’excédent extérieur allemand et la stabilité de la zone Euro

dans CIRAC

Auteur(s) : Fabre, Alain

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014-11-04T01:00:00Z
  • Notes
    • L’une des manifestations les plus fortes du modèle allemand est l’accumulation d’excédents extérieurs considérables (plus de 7 % du PIB) tandis que la France s’enlise dans les déficits de son commerce extérieur (3 % du PIB). Alors même que la « stratégie allemande » de sortie de crise, fondée sur la compression initiale de la demande intérieure et la réactivation de la croissance par une compétitivité restaurée sur les marchés internationaux, se généralise en Europe du Sud, l’Espagne étant l’exemple le plus emblématique, loin d’attirer les louanges, ce sont les blâmes qu’on entend. Non seulement de la part de ceux qui dénoncent le mythe allemand dans le sillage de Guillaume Duval et des « économistes atterrés », mais de gouvernements comme celui de la France qui appellent l’Allemagne à réduire ses excédents au nom de la solidarité européenne, des Etats-Unis qui craignent les effets mondiaux de la faible croissance sur le Vieux continent, du FMI, voire un temps de la Commission européenne elle-même.L’article qui suit n’entend nullement présenter une monographie des échanges extérieurs allemands. Il vise au contraire, en sortant de l’équivoque des formules et des incantations, à mettre en évidence leur fonction économique à la fois dans la dimension interne de la stratégie de croissance allemande comme dans leur contribution à la stabilité de la zone Euro. C’est la singularité du commerce extérieur allemand d’avoir un statut qui, au-delà de son rôle national, assure une fonction clé pour la stabilité de la zone Euro.
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