Cette période de confinement pourrait s’envisager comme une immersion dans un ailleurs de proximité à côté de chez soi. Pas décalés, lenteur, regard divergeant et observation du détail d’une nature et d’un environnement périurbain qui nous invitent à composer avec elle. Mais est-ce réalisable actuellement ? Comment définir la limite acceptable entre trop et pas assez de nature ? Et avec les écosystèmes qui composent notre quotidien ? Et si l’enjeu du temps présent consistait, justement, à redéfinir le contrat écologique avec notre habitat et les espaces de nature à proximité de chez soi ?