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Les conférences à l’étranger pendant le fascisme (1922-1936) : nouvelles pratiques culturelles, nouvelles pratiques politiques

dans Association pour le développement de l'histoire culturelle


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  • Date
    • 2023-08-02T02:00:00Z
  • Notes
    • Cet article vise à reconstruire l’histoire institutionnelle de la conférence et de ses acteurs sous le fascisme. Il s’agit d’analyser les processus de récupération mis en place par l’État fasciste pour se réapproprier cet instrument culturel qui lui préexiste, tout en réfléchissant aux nouvelles pratiques qui émergent à la suite de cette récupération, aussi bien chez les acteurs de la conférence, les conférenciers, qu’au sein des institutions étatiques qui en ont la charge. Le processus de récupération de la conférence semble se faire en trois temps que l’on pourrait qualifier respectivement de « noyautage », de « verrouillage » et de « professionnalisation ». Loin de se contenter de surveiller les individus (universitaires, écrivains, artistes, politiques, experts en tout genre) qui partent donner des conférences et de noyauter les institutions culturelles qui en proposent pendant les années 1920, le régime souhaite contrôler la conférence, entendue comme un discours avec des modalités d’action propres et pouvant servir des finalités politiques, et les conférenciers. La mise en place de ce système de contrôle, portée, dans le courant des années 1930, par la Direzione generale italiani all’estero e scuole du ministère des Affaires étrangères, passe alors par un « verrouillage » du départ en conférence et par une « professionnalisation » de la fonction de conférencier.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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