• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

Négocier un cérémonial au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle

dans TELEMME - UMR 6570

Auteur(s) : Jerad, Mehdi

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2023-05-15T02:00:00Z
  • Notes
    • Les négociations diplomatiques entre les puissances européennes et les régences maghrébines à l’époque moderne ne se limitaient pas uniquement à rétablir la paix, voire conclure la paix ou la renouveler. La négociation peut toucher les pratiques diplomatiques, en l’occurrence les cérémonials. En tant que dépositaires de pouvoirs nécessaires aux négociations et de la gloire de leurs souverains, les acteurs diplomatiques européens au Maghreb observaient attentivement les pratiques diplomatiques qui affectaient la hiérarchie des honneurs et faisaient des efforts constants pour éviter de se déshonorer par des gestes inadéquats.En s’appuyant essentiellement sur la correspondance de Jean Antoine Molinari, consul suédois à Tunis (1765-1778), nous essaierons de restituer l’importance que conserve le cérémonial d’Ancien Régime pour ce consul. Notre démarche consistera, dans un premier temps, à interroger ses échanges épistolaires, afin de restituer l’avis de ses interlocuteurs. Dans un deuxième temps, nous tenterons de saisir le poids de ses relations personnelles avec la cour du Bardo. En dernier lieu, nous nous interrogerons sur les logiques de ce consul pour obtenir cette faveur. Pour Molinari, il s’agit de chercher les règles morales du développement des États et de montrer qu’à chacun d’entre eux correspondent des « systèmes politiques » déterminés par des facteurs géopolitiques, institutionnels et culturels et non pas par le seul art de négocier que maîtrisent quelques hommes supérieurs.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
  • Résultat de :