Pourquoi est-il plus naturel de dire « Jean écoute la radio » plutôt que « Jean écoute une radio », ou « Jean attend sur le bord de la route » plutôt que « Jean attend sur un bord de la route », et ce, non seulement en français, mais dans des langues aussi différentes typologiquement que le français, l’anglais ou l’hébreu ? Sont étudiés ici les usages dits « faibles » de l’article défini, les contextes dans lesquels ce dernier est préféré à l’article indéfini. Ce dossier réunit des études de linguistes, de philosophes et de psycholinguistes, et s’adresse à la fois aux chercheurs et aux étudiants qui travaillent sur la comparaison des langues.