Puisqu’il s’agit ici de « dire l’espace », de « nommer et qualifier l’espace », soyons donc attentifs aux mots. Et c’est sur les « noms de la montagne », tels qu’employés à la période médiévale, que je souhaiterais attirer ici l’attention du lecteur. Soucieux de confronter nos analyses historiennes des structures spatiales avec les traces de la perception qu’en pouvaient avoir les périodes que nous étudions, je m’interrogerai sur le terme même de « montagne ». Il s’agira de brasser un nombre...