« Certes, je comprenais en principe qu’un jeu si particulier, si génial, pût susciter des matadors, mais comment concevoir la vie d’une intelligence toute entière réduite à cet étroit parcours, uniquement occupée à faire avancer et reculer trente-deux pièces sur des carreaux noirs et blancs, engageant dans ce va-et-vient toute la gloire de sa vie ! Comment s’imaginer un homme qui considère comme un exploit le fait d’ouvrir le jeu avec le cavalier plutôt qu’avec un autre pion, et qui inscrit ...