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Retour sur la question du naturalisme en sciences sociales

dans Association internationale des sociologues de langue française (AISLF)


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2022-05-25T02:00:00Z
  • Notes
    • D’une manière générale, le terme de naturalisme éveille la suspicion des chercheurs en sciences sociales. Pourtant, comme le rappelle Dan Sperber (Sperber, Coubray, & Schmitt, 2011), l’ambition naturaliste recouvre à l’origine une ambition moniste (donc opposée au dualisme) et matérialiste qui a animé les passions de nombreux auteurs classiques des sciences sociales comme Karl Marx et Friedrich Engels. Il n’en reste pas moins qu’à l’heure actuelle et dans le domaine des sciences sociales, le naturalisme suscite parfois la répulsion. En vaut pour preuve l’attitude de rejet qu’a produite chez plusieurs sociologues le débat initié en 2011 par Laurence Kaufmann et Laurent Cordonnier dans la revue SociologieS. Aussi, nous proposons dans cet article de participer à ce débat dans le but de contribuer à sa dépolarisation. Pour ce faire, nous proposons de discuter l’argument selon lequel, si la tradition pragmatiste qui est, par exemple, à l’origine de l’École de Chicago, constitue un naturalisme social (i.e. le naturalisme des fondateurs de l’interactionnisme américain ; NFIA), ce dernier recouvre une posture scientifique fondamentalement incompatible avec le naturalisme social francophone contemporain (NSFC) qui se développe depuis quelques dizaines d’années.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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