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Pavillonnaires franciliens : d’une forme urbaine à des territoires quotidiens ?

dans Laboratoire Ladyss

Auteur(s) : Berger, Martine

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-03-04T01:00:00Z
  • Notes
    • En trois décennies, le nombre de maisons individuelles a été multiplié par deux en Île-de-France, transformant profondé­ment la morphologie urbaine régionale. Ces nouveaux quar­tiers pavillonnaires, construits pour l’essentiel en grande cou­ronne, ont été peuplés de migrants venus principalement de la partie centrale de l’agglomération où nombre d’entre eux continuent à travailler. Peut-on les considérer comme des terri­toires d’ancrage pour des ménages qui sont majoritairement des couples d’actifs ayant des enfants et effectuent chaque jour de longs déplacements pour se rendre à leur lieu de travail ? Si les espaces qu’ils pratiquent quotidiennement sont structu­rés autour de deux pôles nettement distincts, le lieu de l’habi­tat et celui de l’emploi, les ménages pavillonnaires sont, dans 9 cas sur 10, propriétaires de leur logement et leur mobilité résidentielle est d’autant plus faible que beaucoup d’entre eux se sont endettés pour l’acquérir. S’y ajoute l’homogénéité socio­démographique de lotissements constitués souvent de maisons vendues clés en main, où s’exprime la recherche de l’entre-soi. Derrière une relative banalisation de la forme et la diffusion du modèle vers des catégories plus modestes, de nouveaux terri­toires se créent, d’autant plus consistants que les processus de segmentation sociale s’accentuent au fil du temps et que les images de marque des communes et des quartiers s’affirment.
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    • Français
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