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Anthropologies japonaises en Afrique

dans Éditions de l’EHESS

Auteur(s) : Ichikawa, Mitsuo

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-06-13T02:00:00Z
  • Notes
    • Cet article décrit et analyse les traditions de recherches africanistes japonaises. Nous tentons plus précisément de délimiter les deux traditions bien marquées de « l’ouest » et de « l’est » et discutons les caractéristiques de chacune d’entre elles.Alors que les écrits japonais sur l’Afrique apparaissent juste après la restauration de Meiji en 1868, les recherches scientifiques ne débutent qu’après la seconde guerre mondiale. L’initiative de cette recherche anthropologique a été prise par Kenji Imanishi et l’école de Kyoto. Elle a d’abord démarré avec des études sur les grands singes, extension des études évolutionnistes sur les singes japonais. La recherche s’est progressivement étendue à d’autres domaines scientifiques, tels que l’écologie, la paléoanthropologie et l’anthropologie culturelle. Ces études peuvent être caractérisées par leurs méthodologies écologiques (au sens large), une attention particulière aux terrains et un intérêt pour les savoirs et les techniques indigènes.À côté de cette tradition de l’ouest du Japon (Kyoto), il existe une autre tradition, de l’est (Tokyo), qui accorde plus d’attention aux publications et aux théories remarquables empruntées aux pays occidentaux. Ces deux traditions ont cependant été mélangées depuis le développement de la principale base de recherche au musée national d’ethnologie d’Osaka.Nous discuterons plus particulièrement des caractéristiques de l’expérience de la tradition de Kyoto, qui semble unique en terme de méthodologie, de centre d’intérêt et d’organisation de la recherche.
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