Quelle place pour la fraternité dans les situations d’apprentissage et la construction de savoirs à l’école maternelle : l’exemple des « essais d’écriture de mots » ?
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Faculté d'Éducation de l'université de Montpellier
Refusant de se contenter du « moment fraternité » (Debray, 2009) jugé tout à la fois consensuel, sacré et symbolique autant qu’éphémère, même s’il peut ponctuellement renforcer la cohésion de la classe, l’article interroge les moyens de développer la fraternité à l’école dans le quotidien de l’apprentissage. S’appuyant sur une définition de la fraternité perçue d’abord comme interaction sociale qui intègre les notions aujourd’hui bien établies de « vivre ensemble » et d’« école bienveillante », l’auteur interroge les activités ordinaires aptes à mettre en œuvre un continuum fraternel. Pour ce faire, il analyse, à partir des essais d’écriture à l’école maternelle, la manière dont les savoirs incitent à apprendre ensemble pour mieux vivre ensemble.