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Le timide reboisement des paysans ghanéens

dans Les Éditions en environnement VertigO

Auteur(s) : Boni, Stefano

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2007-11-11T01:00:00Z
  • Notes
    • L’article traite des conséquences de la dissociation entre les droits sur le bois d’œuvre et ceux sur la terre dans la région forestière ghanéenne. Les chefs traditionnels et le gouvernement ont réparti les droits sur la terre agricole et les droits d’exploitation de la ressource boisée entre les différents acteurs concernés (les agriculteurs et les sociétés d’exploitation forestière).  Cette gestion séparée a conduit à une concurrence des modes d’utilisation des terres et un immense gaspillage de bois. Dans la dernière décennie, le gouvernement ghanéen a tenté de promouvoir la création d’un cadre juridique visant à faciliter le reboisement pour réduire la pression sur les forêts naturelles et renouveler une ressource en rapide diminution.  La nouvelle législation tend à reconnaître des droits aux personnes ayant planté des arbres, mais celle-ci n’a pas résolu la contradiction interne aux règles coutumières, notamment celles relatives aux prêts de terre. Bien que tous s’accordent à reconnaître les bénéfices économiques et environnementaux des plantations de bois d’œuvre, les villageois ressentent une insécurité quant aux droits sur le bois qu’ils ont planté. Seule l’attribution pleine et entière de la propriété des arbres à ceux qui les ont plantés pourra garantir la participation des agriculteurs aux projets de reboisement qui se sont multipliés récemment dans le sud du Ghana.La relation aborde les conséquences actuelles de la séparation durable entre droits sur le bois et droits agricoles dans la région forestière ghanéenne. Les chefs et le gouvernement ont attribué droits agricole et sur le bois aux différentes parties en jeux (agriculteurs et compagnie du bois). Cette administration séparée a engendré des régimes d’utilisation du sol contradictoires et provoqué un immense gaspillage de bois. Dans la dernière décennie, le gouvernement ghanéen a essayé de promouvoir la création d’un background juridique emprunté à la facilitation de la reforestation finalisée à régénérer ressources de bois qui sont en train de s’épuiser. La juridiction récente est orientée à assurer aux planteurs les droit sur le bois mais elle n’a pas résolu les contradictions qui on trouve dans les normes coutumières. Les villageois ont manifesté un sens d’insécurité à propos des leurs droits sur le bois malgré les bénéfices environnementales et économiques reconnus dans les activités agro forestières. Je soutien que seulement l’attribution de la propriété des arbres plantés pourra garantir la participation des agriculteurs aux projets de reforestation qui se sont multipliés récemment dans le Ghana du sud.
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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