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“ZYX music”. Les dérives continentales de l’italo disco

dans Association Mélanie Seteun

Auteur(s) : Birgy, Philippe

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018-12-06T01:00:00Z
  • Notes
    • L’italo disco, en tant que champ de production musicale, a fréquemment été décrit comme le chaînon manquant entre le disco et les scènes musicales alternatives qui se développèrent en Amérique du Nord à la fin des années 1980. Son histoire sur une période d’environ huit ans est attestée par un très large éventail de productions qui témoignent d’une vitalité et d’une persistance remarquables. L’italo disco s’est certainement prêté à ces fins, mais c’est précisément sa capacité à jouer ce rôle de passeur qui pose problème : sans lien direct avec un substrat local, faisant fi de toute identité ou intégrité artistique et disposé à s’accommoder des circonstances de sa marchandisation, il ne semblait posséder aux yeux de ses détracteurs aucun des traits définitoires qui auraient pu en faire un vecteur de pratiques subculturelles collectives ou communautaires. Toutes les tentatives de description du genre ont été compliquées par le réseau intriqué des interactions et des influences croisées qui fragmentaient son unité supposée. Néanmoins, en pratique, et à toutes fins utiles, l’italo disco a permis le maintien d’une « culture des clubs » tout comme l’entretien d’un dialogue entre ses producteurs, ses auditeurs et ses usagers, toutes choses qui supposaient, bien que l’appellation elle-même fut disputée, l’établissement d’un « consensus » au sujet de son existence. Ce sont les éléments de ce discours polémique que nous souhaitons examiner ici afin d’envisager l’italo disco comme arrangement discursif et comme opérateur assurant par intérim la continuation d’une formation subculturelle antérieure.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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