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Littérature et génocide : l’écriture testimoniale des enfants 

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  • Date
    • 2014-05-19T02:00:00Z
  • Notes
    • Aharon Appelfeld établit une distinction entre les témoignages des adultes sur le génocide et ceux des enfants. Si pour les adultes les témoignages doivent être factuels, fidèles et chronologiques, pour les enfants, que l’on a refusé de considérer comme des témoins, faute de pouvoir reconstituer le passé par la mémoire, il s’agit de recourir à l’invention, à l’expression des sensations et des sentiments, en d’autres mots à la perception, pour procéder à une « reconstruction ». Ce recours singulier à l’imaginaire et aux sens serait, selon Appelfeld, à l’origine de la naissance de la littérature de la Shoah.Notre questionnement aura pour sujet la définition du « témoignage » et sa place dans la littérature.« Les enfants survivants ne sauraient se remémorer l’Holocauste à la manière des adultes. Leur contribution est inséparable de leur expérience vécue. Mais cette expérience, quoique limitée, est profonde. Rien d’étonnant à ce que la littérature de l’Holocauste soit née avec eux. » (Aharon Appelfeld, « L’Holocauste lorsqu’on est enfant », Le Nouvel Observateur no 2097 du 13 au 19 janvier 2005).
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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