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Résumé : Les Marolles, au coeur de Bruxelles. Près de 65 ans après son inauguration, les Bains de Bruxelles offrent toujours deux bassins de natation et des douches publiques aux habitants de ce quartier populaire. Des personnes d’âge, d’origine et de classe sociale différentes y trouvent un lieu de ressourcement et d’apaisement. Illustration d’un melting pot ou les gens s'entraînent, se lavent, se parlent, se rencontrent.

Résumé : Au bord de la Magdalena, fleuve puissant et calme de Colombie, s'écoule la vie des Indiens, rude, harmonieuse, imprégnée des croyances ancestrales, telle celle du Mohan, génie des eaux qui troue ou remplit les filets des pêcheurs. Par des images somptueuses, le film souligne la forte présence de la nature : le fleuve en est le personnage central, métaphore de la vie et de la mort. Car dans cet univers aquatique surgit brusquement la barbarie humaine. L'un des pêcheurs raconte les exécutions sommaires qui eurent lieu près du fleuve. Au fil des témoignages, on apprend que les paramilitaires, à la solde du pouvoir colombien, tuent les Indiens en les accusant de participer à la guérilla, font disparaître les paysans, réquisionnent le bétail, volent les récoltes. Eminemment poétique par la beauté des images et du récit, le film sublime le paradoxe de rappeler, en douceur, l'extrême violence perpétrée contre la société traditionnelle colombienne.

Résumé : En Belgique, diverses solutions sont mises en oeuvre pour faciliter et encadrer le "vivre ensemble".

Résumé : La nuit dans la jungle colombienne rôdent les esprits malfaisants. Carmen, la cinquantaine, les a maintes fois rencontrés depuis qu'à 13 ans une sorcière lui a retiré ses pouvoirs de divination pour avoir refusé de s'accoupler au diable. Ainsi, victime de sa bonté, Carmen n'a plus vécu que de malchance : la violence de la part de son mari aujourd'hui décédé, une dizaine d'accouchements difficiles dans les pires conditions de dénuement, et pour finir,les paramilitaires, dont elle parle avec encore des tremblements dans la voix, qui surgirent une nuit et saccagèrent, après l'avoir pillée, sa petite épicerie, et lui ordonnèrent de partir sur le champ, sous peine de mort. Nicolas Rincon Gille trouve dans son film la distance juste pour écouter son récit et sait rendre les souffrances du monde paysan colombien à travers une de ses caractéristiques : la tradition orale.

Résumé : Portrait éclaté de l'écrivain et éditeur, Hubert Nyssen, fondateur des Éditions Actes Sud en Arles, aujourd'hui première maison d'édition hors de Paris. À partir de plusieurs entretiens et des témoignages de Paul Auster, Nancy Huston, Françoise Nyssen et Christine Le Bœuf, le film tente de cerner, en vingt-deux fragments comme les pièces d'un puzzle, une vie et une personnalité multiples, celle d'un homme qui est à la fois éditeur, auteur de romans, de poésie, de livres pour enfants et d'essais, collectionneur, photographe...L'image travaille aussi sur l'idée de fragment, tentative de "cinéma cubiste", comme le revendique la réalisatrice, jouant au montage sur les ruptures, les transitions, les superpositions et les fondus enchaînés. Lecture en voix off d'un extrait du "Bonheur de l'imposture".

Résumé : Un camp d'entraînement de Marines, dans le désert californien. Entre deux engagements, en Irak ou en Afghanistan, la vie s'écoule paisiblement, au rythme des séances de tatouage et des fréquents arrêts au salon de coiffure.

Résumé : La Chine, deux ans avant les Jeux Olympiques de 2008 : au centre de Pékin, non loin de la place Tiananmen, derrière d’imposants panneaux à la gloire du progrès chinois, un immense chantier de démolition. C’est le vieux quartier ouvrier de Qianmen qui fait peau neuve. Ici, sous prétexte d’assainissement et de lutte contre la misère, on rachète tout un quartier populaire pour le démolir et proposer à la place une nouvelle image de Pékin : projet politique conçu dans l’urgence, pour lequel il faut mettre à la rue plus de quatre cents personnes qui habitent encore ces maisons. Sans un mot de commentaire, plongeant directement dans la réalité quotidienne, Olivier Meys va au devant de ces hommes et de ces femmes, réduits à vivre dans les décombres de leurs foyers, qui refusent de partir et mettent en cause un pouvoir qui se joue des hommes et de leurs vies. De longs plans-séquences montrent la colère des habitants, leur révolte contre le montant des indemnisations et la spéculation foncière, leur détermination à rester jusqu'au bout, leur angoisse parce qu'ils ne savent où loger et n'ont pas l'argent nécessaire, la tristesse des relogés dans des tours de banlieue où ils ne connaissent personne.

Résumé : La Chine, deux ans avant les Jeux Olympiques de 2008 : au centre de Pékin, non loin de la place Tiananmen, derrière d’imposants panneaux à la gloire du progrès chinois, un immense chantier de démolition. C’est le vieux quartier ouvrier de Qianmen qui fait peau neuve. Ici, sous prétexte d’assainissement et de lutte contre la misère, on rachète tout un quartier populaire pour le démolir et proposer à la place une nouvelle image de Pékin : projet politique conçu dans l’urgence, pour lequel il faut mettre à la rue plus de quatre cents personnes qui habitent encore ces maisons. Sans un mot de commentaire, plongeant directement dans la réalité quotidienne, Olivier Meys va au devant de ces hommes et de ces femmes, réduits à vivre dans les décombres de leurs foyers, qui refusent de partir et mettent en cause un pouvoir qui se joue des hommes et de leurs vies. De longs plans-séquences montrent la colère des habitants, leur révolte contre le montant des indemnisations et la spéculation foncière, leur détermination à rester jusqu'au bout, leur angoisse parce qu'ils ne savent où loger et n'ont pas l'argent nécessaire, la tristesse des relogés dans des tours de banlieue où ils ne connaissent personne.

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