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Résumé : Médecin de formation, Jean Comandon (1877-1970), entré chez Pathé en 1908, réalisera 285 films scientifiques. Le livre présente les dispositifs techniques mis en oeuvre dans son travail de cinéaste, le catalogue de ses oeuvres répertoriées par les Archives françaises du film et diverses études, notamment sur ses activités de conférencier ou de scientifique au service de la propagande hygiéniste.

Résumé : Un retour sur la diversité et le dynamisme de la création cinématographique française entre 1958 et 1968, qui ne se limite pas à la nouvelle vague. C'est ainsi que J.-D. Pollet, M. Drach, R. Enrico, L. Keigel ou encore C. de Chalonge expérimentent des rapports au récit, à l'écriture et à la production différents, se réappropriant des genres explorés par les générations précédentes. ©Electre 2016

Résumé : Retrace les dates historiques de l'évolution du cinéma et de l'image animée depuis la création du CNC. ©Electre 2016

Résumé : Quelque part en Chine, "L"Homme sans nom" vit dans une cavité creusée sous la terre...Solitaire, taciturne, il vaque par tous les temps aux tâches que lui impose la culture de son champ. Sans échanger un mot, mais dans une grande proximité, Wang Bing suit les moindres gestes de cet homme qui, saison après saison, lutte pour sa survie...Silhouette maigre et recourbée, froissée par l"effort et le froid, engoncée dans des loques, les mains noircies, le visage tanné, "l'homme sans nom" poursuit inlassablement son travail...Le film dresse la figure d'une humanité réduite au plus grand dénuement, exposée aux rudesses de la nature, retournée à l'état primitif, et qui, pourtant persiste à vivre. Figure primitive ou figure d'avenir? Exilé volontaire ou survivant? Les ustensiles dont l'homme se sert, bidons, godets, sacs plastiques, sont autant de déchets du monde industriel. Dans le processus d'expansion économique de la Chine, quelle place tient ce marginal? Wang Bing, qui élude tout dialogue, n'avance pas d'explication. [Images de la Culture ]

Résumé : François Truffaut, avec qui elle fit ses débuts en 1957 dans "Les Mistons", la comparait à Michel Simon pour son côté atypique et naturel. André S. Labarthe et Estelle Fredet dressent un portrait convivial de Bernadette Lafont en la filmant chez elle, en entretien avec Jean Douchet et Dominique Païni. Lors de cette rencontre ponctuée d'extraits de films et d'images d'archives, ils reviennent sur sa carrière, ses rencontres, son travail d'actrice. Chez elle à Paris, où se croisent musiciens et autres jeunes amis, Bernadette Lafont se remémore ses premiers rôles dans les films de Claude Chabrol, notamment "A double tour" (1959) et "Les Bonnes Femmes" (1960), et parle de son rapport au maquillage et à la composition de ses personnages. "Mes rôles, je les danse" explique-t-elle. Elle évoque ses souvenirs du tournage de "La Maman et la Putain" de Jean Eustache (1973), et, à propos du film d'Olivier Peyon "Les Petites Vacances" (2006), elle raconte sa difficulté à assumer la tension et la rage de ce personnage de grand-mère : "Je savais que dans ce rôle-là je pourrais mettre toutes mes souffrances, et je les y ai mises." Mais pour cette comédienne hédoniste qui met tout son naturel dans ses compositions, "il faut qu'il y ait du plaisir" : "On ne dit pas je vais travailler, mais je vais jouer", précise-t-elle. A. S. Labarthe nous prévient : "Où commence la vie, où s'arrête le cinéma, difficile de le savoir avec Bernadette Lafont." La vie de Bernadette s'est arrêtée en juillet 2013.

Résumé : Avec les témoignages de nombreux intervenants (amis, acteurs, cinéastes, critiques), Pierre Léon dresse un portrait à facettes du cinéaste Jean-Claude Biette (1942-2003). Extraits de ses huit films, apparitions dans d'autres films, documents inédits, scènes de tournages, et un moment de mise en scène reconstituée par Pierre Léon de sa pièce "Barbe Bleue" : le film décrit la personnalité singulière et secrète de ce touche-à-tout mal connu. Trois "présentateurs" assis dans un théâtre, Pierre Léon, Françoise Lebrun et Pascal Cervo, mènent la ronde des interventions. Cette troupe d’amis éclatée évoque un phobique des groupes (Jean Narboni), traversant le cinéma de Pasolini et des Straub, s’intégrant au sein de la famille de cinéastes produits par Paul Vecchiali, ou à la revue "Trafic", à sa création, dont il trouve le titre. Famille encore, avec les acteurs Jean-Claude Bouvet et sa mère Paulette, ou ce couple de cinéma : Howard Vernon et l’émouvante Sonia Saviange. Sont évoqués aussi l’humour et l’intelligence de Biette, son goût pour le secret (Sylvie Pierre), qui donnent à ses films d’une grande précision une étrangeté domestique (Louis Skorecki) par laquelle il marqua et libéra les cinéastes. La mise en scène de "Barbe Bleue", jouée par nos trois présentateurs, achève de montrer cette part secrète et déroutante du sujet Biette, peu connu du grand public, et dont la place de création était devenue à la fin fort difficile.

Résumé : En 1963, Jean-Luc Godard a 33 ans quand il réalise "Le Mépris" : l'histoire d'un couple qui se défait, d'une femme qui en vient à mépriser son mari. A partir de témoignages, d'extraits et d'images d'archive, Antoine de Gaudemar restitue l'œuvre dans l'histoire du cinéma et dans la carrière du cinéaste, à qui il donne la parole pour en retracer la genèse. Sont présentés également des extraits de l'entretien entre Godard et Fritz Lang (1967). Adapté du roman de Moravia, "Le Mépris" est l'un des films de Godard qui a le mieux marché en salle, avec une Brigitte Bardot alors au sommet de sa gloire, harcelée par les paparazzi et dont les producteurs insistent pour la voir nue à l'écran. "Il fallait faire du nu" explique Godard. L'industrie cinématographique est alors en pleine crise et le film marque aussi la fin de la Nouvelle Vague. Le documentaire décrypte le travail de mise en scène, de photographie, et note l'importance de la musique "répétitive, obsédante et désespérée" de Georges Delerue. Selon Michel Piccoli, partenaire de Bardot, c'est l'un des films les plus intimes de Godard, presque autobiographique - Godard est alors marié à Anna Karina ; ils se sépareront en 1965. Tout en racontant son travail, sa difficulté à gérer les passages à vide, le cinéaste rend hommage au métier de producteur et donne sa vision du cinéma : "On ne s'en est pas servi du cinéma. C'est une science que les gens ne connaissent pas" déclare-il.

Résumé : Cinéaste en marge du néoréalisme italien, Vittorio De Seta (né à Palerme en 1923), raconte son parcours depuis ses premiers documentaires proches de ceux de Flaherty jusqu’à "Nemesi", film d'archives en cours de montage retraçant les progrès et les guerres du siècle passé. Dans sa propriété plantée d'oliviers, mal voyant, il commente au son les extraits de sa filmographie et se remémore de façon intime, non sans humour, l’aventure de chaque film. Depuis les années 1950, Vittorio De Seta porte son regard en premier lieu sur les populations pauvres du sud de l'Italie (les pêcheurs et paysans siciliens, les bergers sardes), l’homme en quête de lui-même ("Un Homme à moitié", 1966), ou encore les enfants en difficulté ("Journal d’un maître d’école", 1973). Généreusement, il délivre sa méthode, révélant les artifices de sa mise en scène comme le poisson faussement pêché du "Temps de l'espadon" (1954), ou le chant ajouté sur une image d’ascenseur descendant dans les mines de "La Soufrière" (1955). Il tourne seul ou presque et sur un long temps d’observation, refuse la voix off pour que seules les images donnent au film sa temporalité. S'il fait jaillir la beauté de la pauvreté et du travail, c'est en s'inspirant de la peinture : "Les tableaux les plus célèbres sont de beaux plans cadrés." Le caractère sacré de ses images leur donne une aura, selon les mots de Scorsese, de "paradis perdu".

Résumé : Michel Amarger et Frédérique Devaux proposent un panorama du cinéma dit "expérimental" sous la forme d’un documentaire atypique en plusieurs épisodes. Parcourant le monde, ils recueillent la parole d’une soixantaine de cinéastes (Jonas Mekas, Joseph Morder, Boris Lehman, Peter Kubelka, etc.), montrent leur manière de travailler, des extraits de leurs films, mais aussi le fonctionnement des coopératives et associations liées à cette production. Ce long documentaire chemine de par le monde en quatre parties. La première dresse une cartographie des structures variées qui ont une fonction d’aide à la création, souvent technique (laboratoires, table de montage, tireuse optique), et/ou font office de centres pour la promotion, la diffusion et la conservation des films. La seconde et la troisième parties, sous la forme subjective et fictionnelle du journal filmé, vont à la rencontre des cinéastes, recueillent leur point de vue sur le cinéma tout en les montrant au travail, sous l’angle triple du discours, du processus de création, et de la technique. Des Etats-Unis au Japon, en passant par l’Algérie, l’Autriche ou le Sénégal, les thèmes et les pratiques les plus divers sont abordés : journal filmé, travail sur pellicule, étude du mouvement, cinéma corporel... une palette infinie de productions que la quatrième partie, alternant entre le documentaire et son propre "work in progress", ne cesse d’exposer et de détailler.

Résumé : Filmé chez lui à Toronto ou sur des lieux de ses tournages, Atom Egoyan retrace sa filmographie en partant du plus récent, "Chloé" (2009), et en remontant jusqu'au premier court-métrage, "Howard in particular" (1979). A l'aide de nombreux extraits de films et des entretiens avec Arsinée Khanjian, son épouse et actrice, ou ses plus fidèles collaborateurs techniques, Alain Mazars et N.T. Binh éclairent les obsessions saillantes du cinéaste. Atom Egoyan se définit lui-même comme un "malade du contrôle", et les personnages qu'il met en scène sont souvent à cette image, entraînant des états de crise ou de choc qui révèlent la part viscérale, perverse ou violente qu'ils ont en eux. L’auteur avoue son penchant pour des histoires qui brouillent l’intime et la fiction : "Citadel" (2006), par exemple, est construit sur le modèle d’une lettre à son fils, où le couple Egoyan/Khanjian se livre complètement. Mais ces "documentaires" contiennent aussi une part fictionnelle plus floue, qui questionne les spectateurs sur leur propre croyance dans les images. La qualité du cinéma d’Egoyan serait, selon sa monteuse, d’interroger les notions de vérité et de mensonge, en jouant sur les codes techniques du cinéma-vérité (l’usage de la vidéo amateur ou de la voix off), mais aussi en faisant entrer l’Histoire dans ses films (le génocide arménien pour "Ararat", 2002), et les processus de remémoration ou de dénégation qu’elle implique.

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