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  • Editeur : Doriane Films [éd.]
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Résumé : Film de propagande réalisé en février 1936 pour le compte du parti communiste, transcription cinématographique du rapport de Maurice Thorez au 8ème congrès du PC, dont le texte sert de commentaire à toute une partie du film. Celui-ci allie l'aspect documentaire, un montage de bandes d'actualité et une suite de scènes jouées.

Résumé : En 1945, Samuel Fuller, caméra au poing, fait partie du corps d'armée américain qui investit Falkenau et son camp de concentration. Les notables qui ont nié savoir ce qui se passait dans le camp sont contraints d'enterrer les cadavres. Le cinéaste commente les images qu'il a enregistrées quarante ans auparavant, s'interroge également sur la possibilité de représenter l'univers concentracionnaire.

Résumé : "Mars 1993, législatives. Nous filmons le troisième épisode de notre saga marseillaise, après Marseille de père en fils (1989) et La Campagne de Provence (1992). Le moins local des trois car le rejet massif de la gauche trouve ici sa traduction sans que les spécificités marseillaises ne troublent le jeu national : la mise à mort ayant eu lieu avant, on travaillait déjà sur les obsèques et le deuil. Cette nature de campagne impliquait un dispositif filmique particulier, deux types de mise en scène. La première, du côté de la production du discours : une déambulation physique et politique avec les acteurs sur l’usure des partis, le discrédit des hommes politiques et les interminables conséquences de la chute du communisme. L’étonnant est que les analyses, presque masochistes, semblent communes d’un bord à l’autre de l’échiquier politique. La seconde, du côté de la réception du discours : des scènes de campagne où les protagonistes sont aux prises avec leurs électeurs potentiels, le contact est rude. Marseille en mars : les hommes politiques vont mal et tout le monde le leur dit. " (J -L. C.)

Résumé : A la cour de Noble, le puissant lion, Renard est maître en fourberies et duperies de toutes sortes, ce qui lui vaut quelques déboires et de farouches inimitiés. Cette parodie des chansons de geste du Moyen-âge, imitée du "Reineke Fuchs" de Goethe, est le premier long métrage d'animation français.

Résumé : Quatre courts métrages, réalisés entre 1926 et 1949, rappellent la passion que Starevitch nourrissait pour l'entomologie et la fabrication de ses délicates marionnettes.

Résumé : Deux conférences données par Jean Delumeau au Collège de France: la leçon terminale de Jean Delumeau, titulaire de la chaire "Histoire des mentalités religieuses dans l'Occident moderne", le 9 février 1994 ; suivie de "La religion de ma mère", conférence donnée en 1994. Dans " Histoire des mentalités religieuses", Jean Delumeau fait la synthèse d'un demi-siècle de travaux basés sur l'étude des sentiments de la peur, de bonheur, de crainte. Ils ont donné lieu à l'édition d'une trentaine d'ouvrages notamment : "Le péché et la peur", "L'aveu et le pardon", "Histoire du Paradis, "Le fait religieux", etc. La seconde conférence, "La religion de ma mère", est une réflexion sur la transmission de la foi chrétienne, par les femmes, à travers les âges.

Résumé : A partir de documents d'archives, le film retrace l'histoire de la Tchécoslovaquie depuis l'entrée des troupes soviétiques acclamées par la population (Prague fut libérée par les Soviétiques en 1945) jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Dubçek. Le Printemps de Prague sera de courte durée. Le 21 août 1968, les chars soviétiques envahissent la capitale tchèque terrorisant les habitants. C'est l'heure de la répression.

Résumé : En 1958, le film aborde sous un angle positif le quotidien d'adolescents (Teenagers) d'un quartier populaire londonien dont le point de ralliement est un club de loisirs pour garçons et filles.

Résumé : Le journal de Wakefield (Angleterre) commanda en 1952 à Lindsay Anderson un documentaire, pour fêter son centenaire. Il devait notamment montrer comment cette gazette locale était imprimée. Mais le réalisateur élargit très largement son propos en se livrant à une analyse quasi ethnologique toute personnelle de la vie quotidienne dans les petites villes environnantes du West Riding (Yorkshire). Il sut s'assurer la collaboration, pour le son, de John Fletcher, et pour l'image, de Walter Lassaly.

Résumé : Tourné en 1957, "Nice Time" s'intéresse aux divertissements du samedi soir à Picadilly Circus (Londres), d'un point de vue sociologique..

Résumé : Jeux d'enfants et comptines en Grande-Bretagne, en 1951.

Résumé : En 1957, Lindsay Anderson filme l'activité des halles de Covent Garden, à Londres (Grande-Bretagne), qui desservent tout le pays.

Résumé : Dreamland est le nom du parc d'attraction où, en 1953, les Londoniens viennent oublier les difficultés de la vie quotidienne. Lindsay Anderson propose ici son regard autant acéré qu'humain sur cet aspect de son époque, en laissant de côté les règles quelques peu normatives du genre du cinéma documentaire britannique d'alors, incarné par John Grierson.

Résumé : A l'origine documentaire sur un club de jazz de Londres, le Wood Green, où en 1955 joue l'orchestre de Chris Barber, le film prend une toute autre dimension par la grâce de la réalisation de K. Reisz et T. Richardson, qui, neuf samedis soirs consécutifs, sont venus filmer les clients habitués du club. Ainsi apparaît un aspect jusqu'ici peu montré de la vie de la jeunesse londonienne. Les réalisateurs se sont adjoints Walter Lassally à la photographie et John Fletcher au montage et au son.

Résumé : Le film, dont le titre est emprunté à une comptine, présente des jeux traditionnels d'enfants anglais, en 1956.

Résumé : Durant le Week-end de Pâques de 1958, une grande marche allant de Londres à Aldermaston (Berkshire) est organisée par des citoyens britanniques pour protester contre l'armement nucléaire de leur pays.. Le film, réalisé par un comité de techniciens et cinéastes bénévoles suit au plus près les marcheurs et leurs spectateurs-concitoyens pour rendre compte de cette manifestation politique et de son organisation impeccable.

Résumé : Le réalisateur a filmé un quartier juif traditionnel de Londres, menacé par un projet de rénovation immobilière, en 1962.

Résumé : Tourné à Blackburn et Preston (Lancashire) au cours des étés 1959 et 1960, le film montre comment les employés d'une fabrique de coton passent leur week-end.

Résumé : Le Gala des mineurs de la région de Durham, au Nord de l'Angleterre, a été filmé le samedi 21 juillet 1962.

Résumé : Sixième film de la série "Marseille contre Marseille", il suit, en 2001, dans leur campagne électorale, deux femmes, toutes deux militantes socialistes, responsables politiques locales, filles d'immigrés maghrébins, nées dans les quartiers Nord de la ville, Samia Ghali( devenue députée en 2007) et Nadia Brya.

Résumé : "Balanchine disparu, il nous reste des ballets qui ne survivent que grâce au geste et au dire des danseurs". Pour faire revivre les chorégraphies de Balanchine, le réalisateur Dominique Delouche a convoqué des figures historiques, Alicia Markova, Elisabeth Platel, Nina Vyroubova, Violette Verdy et Ghislaine Thesmar. il les filme dans ces séances où chacune transmet son héritage balanchinien à une nouvelle génération de danseurs.voici le détail des cinq leçons d'interprétation balachinienne :"Le Palais de cristal", musique de Bizet, chorégraphie de Balanchine 1947-1949., Ghislaine Thesmar transmet à Isabelle Ciaravola et Hervé Moreau, étoiles de l'Opéra de Paris.- "Le Rossignol", musique de Stravinski, chorégraphie Balanchine 1925, Dame Alicia Markova transmet à Myriam Ould Braham, première danseuse de l'Opéra de Paris - "La Somnambule", musique Bellini, chorégraphie Balanchine 1960, Nina Vyroubova transmet à Muriel Hallé et Valéry Colin - "Liebeslieder Walzer", musique Brahms, chorégraphie Balanchine 1960, Violette Verdy transmet à Luca Lacarra et Cyril Pierre - "Sonatine", musique Ravel, chorégraphie Balanchine 1975, Violette Verdy transmet à Monique Loudières, étoile de l'Opéra de Paris.

Résumé : Lionel Legros, homme de cinéma, filme au quotidien son combat contre le cancer. La caméra délibérément subjective aborde sans pathos une vie bouleversée. Témoignage d'un parcours dans la maladie avec ses angoisses, la douleur, l'hôpital, les rémissions et l'espoir malgré tout, le film s'achève en 2001 au moment où Lionel Legros après une très dure épreuve peut à nouveau se battre.

Résumé : De la peste au Sida et au SRAS, le comportement des individus et des sociétés face aux maladies infectieuses. Le film est tout à la fois fresque historique de grands fléaux, réflexion sur les microbes, l'hygiène, la contagion et exposé brillant, minutieux et compréhensible par tous des maladies.

Résumé : Une chorale d'amateurs dans le 13ème arrondissement à Paris. Une fois par semaine enfants, adolescents, adultes se réunissent pour répéter et chanter ensemble sous la direction de Claire Marchand. Il y a des moments de joie, de découragement, de plaisir partagé et de musique. Des premières auditions au concert final, le film écoute et regarde cette communauté au travail."C'est le processus artistique comme transformation du monde et transfiguration des formes que découvre le film, débarrassé de tout reliquat sociologique, fragments explicatifs, ou pauses décoratives. De l'ensemble des séquences que nous avons tournées, des bouts de films se sont imposés au montage, ordonnant une dramaturgie, strictement musicale [...]. Alors les mots, beaucoup de mots se sont évaporés, laissant la place radicale à l'évolution des chants et des musiques, dans une exaltation qui ne laissait plus aucun doute. (M-C Treilhou)

Résumé : Le 30 avril 1975 signe la fin de la guerre du Viet Nam. Cependant l'armée américaine laisse un lourd héritage : la dioxine, arme chimique puissante plus connue sous le nom d'Agent Orange produite par la multinationale Monsanto. La terre, l'eau, la végétation sont contaminées par ce poison devenu invisible. Des millions de vietnamiens sont victimes de la dioxine (malformations, cancers). Quel est la responsabiltés des Etats ? Quelles sont les réparations possibles?

Résumé : Sous l'occupation nazie, entre 1941 et 1944, 80.000 hommes, femmes, enfants d'origine juive furent arrêtés et emprisonnés dans le camp de Drancy, en France. Un grand nombre furent ensuite déportés vers les camps d'extermination en Allemagne. La montée de l'anti-sémitisme, l'exclusion et la systématisation des rafles, l'organisation interne et les dures conditions de la vie quotidienne à Drancy sont décrites avec précision grâce à des témoignages de survivants, des images d'archives, des extraits de journaux de cette période.

Résumé : Après des années d'aventures, Ulysse revient chez lui à Ithaque. Mais il ne reconnaît pas les lieux...Jean-Pierre Vernant, fidèle au texte d'Homère, nous raconte cette histoire d'Ulysse - épopée de la mémoire, épreuve du souvenir - de façon saisissante de vie et d'érudition. En huit chapitres : 1- Le retour d'Ulysse à Ithaque. 2- L'invisibilité ou "le voir et l'être vu. 3- Le changement d'identité d'Ulysse. 4- Nausicaa et le réveil d'Ulysse. 5- Le vieux mendiant misérable. 6- Personne et le cyclope. 7- La ruse d'Ulysse. 8- Les périls de l'oubli.

Résumé : "Ils s'en venaient de l'Oural et du Mississipi" : Arrivée et installation autour du carrefour Vavin, en ce début du XXème siècle, des artistes qui "s'en venaient de l'Oural et du Mississipi" (André Salmon). Leur première journée parisienne à la recherche d'un atelier, les rencontres puis le choc visuel devant la première rétrospective Gauguin, en 1906, et l'année suivante, à l'occasion de l'hommage rendu par le Salon d'Automne à Cézanne. "Petite chronique de Montparnasse pendant la guerre 14-18" : La guerre de 14-18 va tout bouleverser. Cendrars, Léger, Derain, Braque, Zadkine, Apollinaire et tant d'autres sont au front. Jean Cocteau fait la navette entre le front et le Dôme. Silvia Beach raconte comment, tandis que les obus éclatent sur Paris, l'art moderne franchit l'océan et conquiert New York grâce à l'exposition "l'Armory Show" qu'évoquent Gabrielle Buffet-Picabia et Marcel Duchamp. Ensuite se produit l'arrivée massive des Américains à Paris, qui pour quelques-uns resteront jusqu'au Krach financier de 1929.

Résumé : "Enquête sur la vie, l'œuvre et le destin de Modigliani" : Ce film est construit comme une véritable enquête "à la recherche de Modigliani", peintre italien qui de son vivant a suscité fables, mensonges et mythologie. Pour rétablir une certaine vérité, les témoins comparaissent devant la caméra, se contredisant souvent les uns les autres. Seules, les toiles de Modigliani ne trompent pas... "La Bande à Man Ray" : Photographe, peintre, inventeur d'objets bizarres, ce Montparno d'origine américaine, ami des surréalistes, nous raconte avec humour ses plus piquantes aventures à Paris et à Los Angeles.

Résumé : "La Fureur de vivre des années vingt" : Après l'hécatombe de la guerre 14-18, le besoin d'oublier et de vivre follement libère les hommes et plus encore les femmes. Plus que jamais les cafés sont le centre névralgique de la vie nocturne des Montparnos : Le Sélect, Le Döme, La Rotonde. Et toujours La Closerie des Lilas. "Pacsin, l'oublié" : Peintre et grand dessinateur, né en Bulgarie, Pacsin arrive à Paris en 1905. Sa vie errante, ses façons de prince, sa folle générosité, la voluptueuse tristesse de ses "filles", font de lui un des personnages les plus singuliers, le plus attachant peut-être du Montparnasse des années 30. Le peintre Papazoff, son ami, nous raconte les circonstances de son suicide. "La Voix des poètes" : Tout au long du XXème siècle, les poètes ont été les "sentinelles" de Montparnasse. Ils en ont été la voix profonde et secrète. Ils ont su dire les souffrances, les désirs et les peines des hommes de ce temps-là. Grâce à ce voyage dans le temps, nous réécoutons les textes de Paul Fort, Max Jacob, Pierre Reverdy, Apollinaire, Robert Desnos et Antonin Artaud.

Résumé : "Des valses 1900 aux canons de la Grande Guerre" : Un grand coup de tonnerre arrive sur Montparnasse : la révolution cubiste menée tambour battant par Picasso et Braque évoquée par le marchand et critique d'art D.H. Kahnweiler. "A la recherche de Guillaume Apollinaire" : Un portrait insolite du poète Guillaume Apollinaire, ami de Picasso, Derain, Vlaminck, du Douanier Rousseau, blessé à la tête en 1916 par un éclat d'obus et mort à la veille de l'armistice du 11 novembre.

Résumé : "A la recherche de Chaïm Soutine" : Portrait de l'un des grands peintres "Montparno" venu de sa lointaine Lituanie. Lors de l'exposition Soutine qui s'est tenue en 1989 au musée des Beaux-Arts de Chartres, durant plusieurs jours, avec la complicité de son opérateur Michel Lecoq, Jean-Marie Drot a pu "grâce à des lumières rasantes, tenter de saisir la pleine pâte des peintures de Soutine. A quelques pas de la cathédrale, ces tableaux suggéraient à chaque visiteur un voyage vers La Ruche, vers ces ateliers alors si misérables du Montparnasse où s'est jouée et gagnée une des plus fiévreuses batailles de l'art aujourd'hui". "La rue de la Gaîté" : Plusieurs générations d'amateurs ont fréquenté ce haut lieu du music-hall. S'y dont produites les plus grandes figures de la chanson française.

Résumé : "Léon-Paul Fargue, le piéton de Paris" : "Pourquoi, à travers l'image, tenter de reconstituer la longue journée du "Piéton de Paris" ? Tout simplement parce que j'aime son écriture, son élégance, sa drôlerie poivrée, sa nonchalance qui confine à la paresse, sa tendresse pudique de vieux célibataire. Au-delà des feux de son esprit, de son humour si parisien, de ses cocasseries, de ses jeux de mots à nuls autres pareils, Léon-Paul Fargue reste le poète de la solitude, face à un monde dont il pressent, avec plus d'intuition et de finesse encore qu'un Paul Valéry, la désagrégation prochaine." "Le Groupe des six" : Montparnasse, ce fut aussi, et trop souvent on l'oublie, la musique avec les concerts du Groupe des six, rue Huyghens, "Le Groupe des six" (Louis Durey, Georges Auric, Arthur Honegger, Germaine Tailleferre, Francis Poulenc Darius Milhaud) un groupement plus amical qu'esthétique", comme le dit Georges Auric. "Giacometti, un homme parmi les hommes" : Giacometti, le dernier des "Montparnos", un artiste solitaire, sauvage presque, dont l'insatiable et épuisante recherche est douloureusement analysée par lui-même au cours de ces longs entretiens enregistrés dans son atelier de la rue Hyppolite Maindron, puis au Kunsthaus de Zurich, à l'occasion de sa grande rétrospective de 1963.

Résumé : En treize concepts ou mots de passe, le sociologue et philosophe Jean Baudrillard, décédé en 2007, explicite sa pensée sur notre société contemporaine : l'objet, la séduction, la valeur, l'échange impossible, l'obscène,le virtuel, l'échange symbolique, la transparence du mal, la fin, le crime parfait, le destin, la dualité, la pensée.

Résumé : En 1961, le mur de Berlin devint le symbole de la Guerre Froide entre les deux blocs : celui de l'Ouest et celui de l'Est sous influence soviétique. Le rideau de fer s'étendait depuis la Baltique jusqu'à la Mer Noire. Pour évoquer cette page d'histoire et ses conséquences actuelles, le réalisateur a choisi de voyager le long de ce qui fut une frontière, passant en Allemagne, République Tchèque, Slovaquie, Autriche, Hongrie, Roumanie et Bulgarie. Comment les riverains ont-ils vécu cette séparation artificielle puis son démantélement. Regrettent-ils le régime communiste, l'Europe répond-elle à leurs espoirs? Regards croisés entre le passé et le présent.

Résumé : Cet atelier de recherche, créé autour de l'écrivain Raymond Queneau et du mathématicien François Le Lionnais, est un groupe de "poètes scientifiques" qui s'est donné pour tâche d'explorer les potentialités du langage, c'est-à-dire de fournir à la littérature des structures, des règles, des formes, bref, des "modes d'emploi". De ces contraintes formelles résultent des œuvres novatrices et souvent drôles, comme en témoignent, par exemple, les "Exercices de style" de Raymond Queneau. Parmi les Oulipiens les plus célèbres, on compte Georges Perec, Italo Calvino, Marcel Duchamp ou encore Jacques Roubaud. "L'Oulipo, mode d'emploi" est un portrait à la fois historique et actuel de l'Oulipo mélangeant archives, scènes de la vie du groupe et conversations avec ses membres. Semé d'astucieuses animations graphiques, ce film réjouissant nous fait découvrir un monde ludique, surprenant, protéiforme mais contraint - en un mot, oulipien.

Résumé : En 1970, le réalisateur britannique Michael Grigsby part filmer trois jeunes Texans récemment rentrés de la guerre au Vietnam. Là, au coeur de l'Amérique profonde et poussiéreuse, les jeunes gens vont progressivement se livrer au réalisateur, étonnés de rencontrer quelqu'un qui s'interesse à eux et à leur histoire. Car depuis leur retour ils se heurtent à l'incompréhension des leurs. Comment comprendre? Et d'abord, comment expliquer l'enfer? C'est leur regard, à la fois absent et hanté, filmé par un humaniste, qui nous informe sur ce qu'ils ne pourront pas oublier.

Résumé : Inspiré par les travaux de la commission Stiglitz sur la pertinence ou non d'indicateurs économiques tels que le Produit Intérieur Brut (P.I.B.) pour mesurer les progrès et la richesse des pays, ce film est une enquête très documentée, à laquelle des intervenants tels que Joseph Stiglitz lui-même, Patrick Viveret, Jean Gadrey, Dominique Méda, Enrico Giovannini, Florence Jary-Catrice, Jean Fabre, etc..viennent apporter leurs éclaircissements.

Résumé : Une enivrante plongée dans l'univers de Charles Baudelaire, à travers les Fleurs du Mal, les Paradis artificiels et le Spleen de Paris... Tour à tour, Charles Denner, Serge Reggiani, Michel Simon, Laurent Terzieff, Loleh Bellon, Michel Bouquet et Jean Rochefort, pour n'en citer que quelques-uns, interprètent des poèmes choisis et incarnent des personnages de la vie de Baudelaire.

Résumé : Sélection de six courts métrages d'animation présentés au festival du dessin animé et du film d'animation de Bruxelles en 2002.

Résumé : Tourné en 1959, "Refuge England" relate le premier jour à Londres d'un réfugié hongrois qui ne parle pas anglais, a peu d'argent et pour seul espoir une adresse incomplète où trouver un éventuel accueil.

Résumé : Le film montre le quotidien des cheminots à New Heath, un entrepôt de locomotives situé dans les faubourgs de Manchester. Tourné à une époque (fin des années 50) où le chemin de fer anglais se modernisait, il montre le doute et la frustration que cette situation fait naître chez les cheminots.

Résumé : "Goulag", en quatre parties, évoque l'histoire des goulags analysant le système soviétique de répression, des îles Solovki à la Kolyma, par des extraits de films d'archives mêlés à des entretiens de survivants. A l'origine, c'est une colonie d'internement et de travail collectif où les détenus purgent leus peines. L'extrême rudesse des conditions de vie, la faim, le froid, l'épuisement, les mauvais traitements, enfin l'organisation concentrationnaire visent à anéantir physiquement et moralement l'individu. Les détenus politiques sont nombreux (les paysans réfractaires à la collectivisation, les intellectuels, les savants, les artistes...) et cohabitent avec les prisonniers de droit commun subissant souvent la loi du "milieu". En 1937-1938, Staline déclenche de vastes purges et des nouveaux camps de "redressement" sont créés. La délation est érigée en système.Il est encore difficile aujourd'hui d'établir des statistiques précises sur le nombre des arrestations et des éxécutions. Quinze millions de Russes auraient séjourné dans les camps. la moitié d'entre eux seraient morts."Le Génie du mal" est un film sur la vie du compositeur Alexandre L. Lockchine, accusé d'avoir été un dénonciateur. Il s'inspire de la biographie, du même titre, écrite par son fils.

Résumé : En décembre 2004 la Maison de Solenn créée sous l'impulsion du pédopsychiatre Marcel Rufo ouvrait dans le XIV° arrondissement de Paris. Elle accueille des adolescents en crise de 11 à 19 ans pris dans des souffrances multiples. Le Professeur Rufo quitte la direction de l'établissement ayant atteint son rythme de croisière en 2007 pour rejoindre son port d'attache, L'Hôpital de la Timone à Marseille. Le film accompagne pendant plusieurs mois trois adolescentes anorexiques et boulimiques ainsi qu'une fillette atteinte de phobie scolaire en montrant leurs progrès et le suivi de toute l'équipe soignante.

Résumé : A partir du geste médical d'une prise de sang dans un hôpital bordelais, le film remonte le temps, le fil de l'histoire du sida avec médecins, malades et soignants. Entre le souvenir des années 80 marqué par les multiples morts et la perception de l'épidémie aujourd'hui chacun s'exprime avec les doutes, les remises en questions, l'espoir et l'angoisse. L'accent est mis sur la prise en charge quotidienne depuis les traitements par trithérapies arrivés en 1996. Les relations malades médecins sont aussi au premier plan car c'est là que surgissent les tensions car les traitements ont des effets imprévisibles et les malades doivent parfois accepter la violence que la mécanique médicale exerce sur les corps, corps sans cesse sous la menace du sida, cette "histoire qui n'a pas de fin".

Résumé : Les dix courts métrages du cinéaste animateur belge Raoul Servais, surnommé "le magicien d'Ostende".

Résumé : De juin 1991 à juin 1992, neuf mois d'une bataille politique violente et angoissante, en Provence,à l'occasion des élections régionales.« J’ai voulu me livrer là à une grande réhabilitation des hommes politiques », expliquait Michel Samson, qui a vécu lui-même jusqu'à trente ans à Marseille et qui apparaît très souvent à l’écran, personnage à part entière du film, même s’il parle peu. De cent dix heures de rushes, Jean-Louis Comolli et Anne Baudry, la monteuse du film, ont dégagé caractères et intrigues, comme dans une tragédie antique : « Ce n’est pas un hasard si l’on parle de représentation, de scène ou d’acteur en politique : ce métier là se rapproche du théâtre. Il s’agit de jouer sur un mode symbolique nos haines et nos passions. »

Résumé : Mars 1989, les élections municipales. La ville va enfin trancher les conflits qui la rongent depuis la mort de son ancien maire, Gaston Deferre. Une seule question se pose : qui va lui succéder? «Le premier pari de ce film, écrit Michel Samson, c’était que les hommes politiques de la ville avaient des choses à dire sur la ville et sur leur fonction. Cela impliquait une seule chose, petite et immense : prendre le temps de les écouter. Longuement, patiemment. Au cours de ces séances qu’ils ont parfois dû trouver interminables, car ils sont plus accoutumés à parler vite et mal que lentement et bien, ils ont tous fini par parler. Peut-être parce qu’on ne leur demandait pas de livrer des secrets mais le fond de leur pensée – ou, plus encore, le fond de leur sentiment.» (Michel Samson) «Marseille de père en fils regorge d’histoires d’amitiés indestructibles ou trahies, de fraternités malheureuses, de fils prodigues et d’autres indignes, plutôt que de confrontations idéologiques. Le père est d’ailleurs la figure omniprésente de ce film, sauf que ce n’est pas le même pour tous. Il y a bien sûr, pour la gauche déchirée entre Robert Vigouroux et Michel Pezet, Gaston Deferre qui vient régulièrement d’outre-tombe donner, sourire aux lèvres, une leçon de politique ou de morale. Il y a, pour Jean-Claude Gaudin, le père réel à qui il déclare, dans une belle séquence, sa fidélité perpétuelle...» (Stéphane Bouquet, «Les Cahiers du cinéma» n°521). En contrepoint, des Marseillais qui viennent d’Algérie ou d’Arménie, nous disent comment ils aiment cette ville qui, parfois, le leur rend mal.

Résumé : Législatives 1997 : Jean-Louis Comolli nous entraîne à nouveau dans un récit de campagne, mais cette fois-ci du côté du secret, presque de la conjuration... L’intrigue se noue autour du Front National. «Dans «La Campagne de Provence» (élections régionales, 1992), Jean-Claude Gaudin déclarait - haut et fort - refuser toute alliance avec le Front National. Pendant ce temps, Bruno Mégret constatait que le FN avait déjà remporté la victoire idéologique - et le film montrait combien la campagne de l’ensemble des partis se faisait sur ses thèmes, ses idées, ses mots d’ordre - et de renchérir «la victoire idéologique précède toujours la victoire politique». Cinq années ont passé depuis, Bruno Mégret cette fois est candidat à la députation. La victoire politique du Front National, dans les Bouches-du-Rhône en tous les cas, est une menace qui se concrétise de plus en plus et le jeu de la droite face à cette menace devient de plus en plus nuancé, de plus en plus partagé, de plus en plus dangereux. Alors il y a la campagne officielle - là où les déclarations tonitruantes figurent les assauts contre l’ennemi - et puis, comme en aparté, se joue plus subtilement la question des alliances » (Catherine Bizern) «Décrire pour dénoncer ne suffit plus. Forcer le trait pour dénoncer, non plus. (...) Filmer avec de la profondeur (de champ, de scène)... En relief, mettre en relief. Filmer le tournant politique du FN, c’est à dire travailler patiemment la pâte politique du moment, c’est à dire donner du corps et de la présence à l’ennemi, pour qu’il apparaisse dans sa puissance, tel qu’il est aujourd’hui sur la scène politique – une menace à prendre au sérieux. Ici, l’horreur n’est pas caricaturale. Elle est dans la pensée logique, dans le raisonnement, le calcul, la négociation. L’horreur est dans l’accomplissement de l’alliance la plus méditée. Faiblement encore, la parole politique ose articuler ce qu’elle s’interdisait quelques mois plus tôt.» (J.-L. C., «Trafic» n°24)

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