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Résumé : Après de nombreuses années d'exil, le réalisateur Samba Félix N'Diaye rentre au Sénégal. Le développement anarchique qu'il y voit soulève en lui de nombreuses questions. Pour tenter d'y répondre, il recueille les réflexions d'économistes, d'hommes politiques et d'intellectuels, hommes et femmes d'Afrique de l'Ouest.

Résumé : "La Belle journée" est le titre du premier roman de Christian Prigent (Éditions Chambelland, 1969), c'est aussi celui choisi par Ginette Lavigne pour ce portrait de l'écrivain en majesté qu'elle filme de l'aube au crépuscule. Le film est composé de quatre extraits des livres les plus autobiographiques de Prigent, publiés par P.O.L. : "Commencement" (1989), "Une phrase pour ma mère" (1996), "Grand-mère Quéquette" (2003) et "Demain je meurs" (2007), textes lus à sa table de travail par l'écrivain, grand habitué des lectures publiques de son œuvre. En alternance, une mer agitée de vagues déferlantes, une campagne verdoyante habitée de vaches paisibles, un sous-bois ombragé où coule, imperturbable, un ruisseau illustrent les lieux familiers de l'écrivain, qui les sillonne à bicyclette.

Résumé : On parcourt avec le chanteur les lieux liés à une géographie intime, Provins ville de l'enfance ; on écoute aussi neuf de ses titres enregistrés en concert.

Résumé : Né en 1937 dans le Bronx, Jerome Charyn, auteur de romans noirs, partage sa vie entre Paris où il habite, et New York, cadre privilégié de ses romans. Filmé dans son appartement parisien, situé au-dessus du cimetière Montparnasse, ou dans un club d’entraînement de ping-pong, sport qui hante ses livres, Charyn évoque en anglais son enfance et son adolescence "sans livres" dans le Bronx, et ses parents, émigrés de Pologne et de Biélorussie, qui ne se sont jamais totalement intégrés à leur nouvel environnement. C'est en suivant son frère, détective à New York, qu'il est devenu romancier. Marc Chénetier, son traducteur, l'interroge sur son désir de vivre à Paris et sur les raisons qui l'ont poussé à venir se réfugier en Europe. Plutôt que de filmer New York, personnage principal des livres de Charyn, le réalisateur s'attarde sur une maquette de la ville, exposée dans l'appartement de l'écrivain.

Résumé : Né en 1937 dans le Bronx, Jerome Charyn, auteur de romans noirs, partage sa vie entre Paris, où il vit, et New York, où sont situés ses romans. Filmé dans son appartement parisien, il répond aux questions de Marc Chenetier, son traducteur, sur son désir de vivre à Paris et les raisons qui l'ont poussé à venir se réfugier en Europe. Charyn évoque son enfance et son adolescence "sans livres" dans le Bronx, ses parents, émigrés de Pologne et de Biélorussie, qui ne se sont jamais totalement intégrés à leur nouvel environnement. Et l'on apprend que c'est en suivant son frère, détective à New York, qu'il est devenu romancier...

Résumé : "Olivier Cadiot est un écrivain à entrées multiples. D'Avignon à Paris, d'octobre 2003 à novembre 2007, j'ai suivi ses pérégrinations littéraires, théâtrales, musicales. Ce film est le récit de ce voyage". Voyage auquel nous convie le réalisateur Christophe Derouet. Ami et complice de l'écrivain, familier de son œuvre, il le soumet au feu de ses questions : "On a souvent cette sensation de vitesse dans vos livres. Il y a un étirement du temps. L'agencement des mots forme des boules de vitesse, un système d'avalanche et puis, les lettres fondent sous un autre sens. C'est un peu comme la guimauve de Monsieur Hulot. Elle glisse, glisse, on la voit tomber, mais elle ne tombe pas." Olivier Cadiot s'exprime volontiers sur sa pratique scripturale, celle du cut up, en particulier. Pour lui, faire des cut up, serait se comporter comme un lecteur et non comme un écrivain. On aurait affaire à un geste de plasticien, de lecture, de trouvaille qui isolerait les trésors puis les agencerait. Les propos d'Olivier Cadiot sur la fabrication de ses textes sont ponctués par la lecture qu'il donne d' extraits choisis dans "L'art poetic'" (Éditions P.O.L. 1999) ou dans "Un nid pour quoi faire" (Éditions P.O.L. 2007). Enfin, sa collaboration régulière avec le metteur en scène Ludovic Lagarde nous permet de voir des extraits du film "Fairy Queen" ou de la pièce de théâtre "Le Colonel des Zouaves", adaptations de ses œuvres pour la scène ou le cinéma.

Résumé : En 1968, des poètes de Harlem créent The Last Poets. Voix et percussions sont les seuls instruments de ce groupe révolutionnaire. Précurseurs du rap (ou plutôt du slam), ils mêlent l'argot urbain aux rythmes africains traditionnels. Nés l'année de l'assasinat de Martin Luther King, ils sont porteurs de tout un pan de l'histoire de la lutte des noirs aux Etats Unis (la grande période du Black Power). Après 40 ans de séparation, les membres du groupe se retrouvent à Paris pour un concert unique lors du festival Banlieues Bleues 2008. Durant les répétitions du spectacle, ils évoquent la naissance du collectif, les années de plomb et de délires ("on disait des trucs profonds sans s'en rendre compte").

Résumé : Le réalisateur connait depuis de nombreuses années la famille Maden, dont il a initié l'un des membres, Martin, au cinéma. En 2003, il filme toute la famille, appartenant à l'ethnie Gunantuna, chacun dans sa vie quotidienne. Leurs souvenirs dessinent un portrait de la Papouasie-Nouvelle-Guinée contemporaine à travers trois générations, successivement confrontées au monde des Blancs, puis à l'indépendance de leur pays vis-à-vis du colonisateur Australien. Cette indépendance interféra largement dans le choix de vie de la plupart.

Résumé : Parcours du poèete, metteur en scène Pippo Delbono lors des entretiens menés pendant lesrépétitions de Dopo La Battaglia.

Résumé : Portrait de Jean-Pierre Vernant, philosophe, helléniste, anthropologue, historien de l'Antiquité, spécialiste de myhologie et résistant, à partir de films et de photos tirées des archives familiales, de collages et de montages. Le film permet de révéler une sorte d'archéologie de la mémoire pour celui qui n'a jamais cessé d'être confronté à la mort. Ainsi Vernant, dans cette "fabrique de soi" met-il à jour des liens cachés, parfois refoulés, entre son expérience dans la Résistance et son intérêt pour certains thèmes mythologiques. Pour cet homme d'exception mort en 2007, le monde et la vie n'ont aucun sens en eux-mêmes mais comme l'avaient compris avant lui les Grecs des cités antiques, c'est en fabriquant des images, en racontant des histoires, en créant des récits que la Gorgone, une des figures de la mort, peut être vaincue.

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