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Résumé : Née avec le siècle, Nina Berberova (1901-1993) fut un témoin privilégié des événements de son temps. Dans cet entretien divisé en deux parties ("Le passeport rouge" et "Allègement du destin"), l'auteur de "L'Accompagnatrice" raconte sa vie à Jean-José Marchand. Elle évoque son enfance, sa famille, sa découverte de la poésie, sa vie en exil - en Allemagne et en Italie - à partir de 1921, les écrivains qu'elle a connus, tout ce qui a formé sa personnalité et qui a fait d'elle l'écrivain que l'on connaît. En 1925, Nina Berberova et son compagnon, le poète Vladislav Khodassevitch, quittent Berlin pour Paris où ils vont vivre pauvrement parmi les exilés russes chassés par la révolution. Leurs difficultés ne feront qu'augmenter avec la guerre et l'occupation allemande. En 1950, Nina Berberova, qui a publié, dans une semi-clandestinité, ses premiers récits, part pour les États-Unis où elle va enseigner et devenir, lentement mais sûrement, un écrivain reconnu. Les extraits de l'autobiographie de Nina Berberova, "C'est moi qui souligne" (Actes Sud) sont lus par Marie-Armelle Deguy.

Résumé : Malgré les écrans électroniques, les mémoires virtuelles sur disques durs, le papier reste le support de la culture, celui que protègent les Archives et les bibliothèques nationales. Le film examine les aspects historiques de la fabrication du papier. Avec des contributions de Michel Butor, George Steiner, Ernest Pignon Ernest, Roger Chartier.

Résumé : Au début, on trouve un drame : la sécheresse qui sévit au Niger, l'ensablement du fleuve, le manque d'eau. A l'arrivée : une forme de comédie où l'on suit les nouvelles tribulations de Damouré, Lam et Tallou, partis cette fois pour un voyage d'études en Hollande. Infatigablesd globe-trotters, ils reviennent ensuite au pays avec de merveilleurses histoires et l'intention de construire leurs propres moulins.

Résumé : Portrait de Paul Morand réalisé à partir d'un entretien de l'écrivain avec Jean-José Marchand, filmé en 1970 pour les "Archives du XXème siècle", et complété par les témoignages de Philippe Sollers, Marcel Schneider, Arno Klarsfeld, Michel Déon et Gabriel Jardin. Au début de cet entretien, Paul Morand constate qu'il a été redécouvert par la génération des années 50 après une période d'oubli. Pour comprendre cet effacement, il faut s'en remettre au commentaire, qui évoque sa décision en 1940, alors qu'il était en poste à Londres, de rentrer en France pour se mettre à la disposition du maréchal Pétain. Marcel Schneider souligne dans ce choix le rôle non négligeable de sa femme, la princesse Hélène Soutzo, qui recevait volontiers chez elle pendant l'Occupation les officiers nazis. Ambassadeur du maréchal à Bucarest puis à Berne, il s'exile en Suisse en août 1944. Des images d'archives et en particulier un extraordinaire album de photographies annoté par Paul Morand, et présenté ici pour la première fois, ouvrent une fenêtre sur les années de l'entre-deux-guerres dont Paul Morand a été l'observateur perspicace. Dans certains de ses ouvrages, comme "Le Flagellant de Séville" ou "Tais- toi" dans lequel il fait l'éloge du silence, Paul Morand brosse son portrait par sous-entendus. Pour Gabriel Jardin, ce procédé qui consiste à reconstituer la vie du héros par ce qu'il n'a pas dit et ce qu'il n'a pas fait est une véritable confession.

Résumé : Réalisé à l'occasion de l'exposition organisée par le Centre Pompidou du 22 avril au 26 août 1991, ce portrait se compose d'entretiens radiophoniques enregistrés par André Parinaud avec André Breton en 1952, tout en bénéficiant des œuvres et des documents rassemblés pour l'exposition. Les réalisateurs ont également utilisé des images d'archives (Ina, 1960-1982) et des extraits de films : "L'Âge d'or" de Luis Buñuel et Salvador Dali (1930), "Le Surréalisme" de Robert Benayoun et Pierre Braunberger (1964), "Paris la belle" de Pierre Prévert (1928).

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