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Résumé : New Babylon n'existe pas. Mais s'il fallait créer cette ville, les duels y seraient permis et il n'y aurait pas d'autre loi que celle interdisant les hommes de loi. On y aurait constamment le souffle coupé, à cause des paysages, et ultimement parce qu'on y finirait la gorge tranchée. Ce serait un endroit dangereux où, enfin, chacun connaîtrait sa vraie valeur. Dans ce western enlevant, qui dépeint avec minutie l'Ouest américain des années 1800, le Révérend Aaron, Charles Teasdale, Russian Bill et Pearl Guthrie fouillent le désert à la poursuite d'un idéal impossible, laissant derrière eux les empreintes de leurs destins. Dans un monde où rien ne dure, « il n'est pas question de fuir la mort, mais de choisir son arène ».À la recherche de New Babylon révèle qu'il faut bâtir soi-même la vi(ll)e rêvée.

Résumé : Le coup est parti. Alexandre a vu mourir son père, abattu par erreur. Alors il a couru, fonçant à travers les branches, affolé, vers la première maison, chez celui qu’on appelle Tison. La chasse à l’aube, les sandwichs de pain blanc, les bûches qu’il faut corder droit, en un instant tout s’est évanoui dans la paix de la forêt.Alexandre quitte Paris-du-Bois, marche dans la solitude, il a perdu les gens qu’il aime. Des voix – des chœurs, des airs volatiles – se joignent à la sienne durant ses lectures. Engoncé dans le silence de ce père sans passé, il se tourne vers l’unique refuge possible : les livres. Le père, lui, il n’aimait pas les livres.Jean-François Caron signe un roman sensible qui affirme, en dépit de toute douleur, que rien – aucun amour, aucun monde – n’est détruit à jamais.

Résumé : Homo sapienne suit la vie de cinq jeunes dans la ville de Nuuk, capitale du Groenland. Ils vivent des changements profonds et racontent ce qui, jusqu’à maintenant, a été laissé sous silence : Fia découvre qu’elle aime les femmes, Ivik comprend qu’elle est un homme, Arnaq et Inuk pardonnent et Sara choisit de vivre. Sur "l’île de la colère", où les tabous lentement éclatent, chacune et chacun se déleste du poids de ses peurs.

Résumé : David Gagnon veut rénover la Maison brûlée, dont il hérite à la mort de son grand-oncle, une maison-fantôme comme les autres dans le fond d’un rang de Saint-Christophe-de-la-Traverse. Il veut aussi y cultiver la terre et y terminer son roman, malgré les menaces d’expropriation, les voix qui vibrent, les hallucinations, les racines qui gagnent du terrain, les tiques et l’hiver féroce. Engoncé dans son tombeau de bois pourri, dans l’alcool et dans les archives de sa famille, le jeune écrivain est appelé à accomplir la prophétie sauvage, celle qui avait autrefois animé Auguste et plusieurs autres avant lui, et qui animera ceux qui ne sont pas encore nés.

Résumé : Campant judicieusement son roman dans l'arrière-pays québécois, les villages, les rangs, le cadre de l'enfance – authentique royaume où la maison de la Reine trône au coeur du paysage –, Alexandre Mc Cabe édifie le musée de la mémoire d'un petit-fils, jeune homme au début de la vingtaine qui doit se faire à l'idée : « Une mort est une mort et on ne peut se soustraire à son tragique. » Devant l'agonie de Jérémie, son grand-père, le deuil forçant à s'arrêter « sur d'autres détails », il peint les « tableaux d'un musée intérieur », réfléchit à « l'héritage fondamental » que concèdent la famille et la culture, saisit la portée du décor dans l'apprentissage du monde. Il y a dans ce livre bienveillant le souvenir des premières fois, du bonheur et de l'amour reçus.Mc Cabe dresse une fresque folklorique – « [l]e temps semble s'y figer et ne manifester ses effets que dans le vieillissement des corps, la naissance d'enfants et l'alternance cyclique des saisons » – qui fait revivre des moments marquants de l'histoire politique québécoise, des années 1980 à aujourd'hui.©Electre

Résumé : L’année 2012 a été marquante au Québec. Elle s’écoule dans ce roman à travers les Leduc : Philippe, Benoît, Jean et Marie, quatre frères et sœur. Le mouvement de l’Histoire est lent et chacun y inscrit sa trajectoire : de sa tour de bureaux, Philippe est témoin de la marche d’une nouvelle génération ; Benoît, un athée sur le chemin de Compostelle, se refait une santé amoureuse ; Jean, le vieil aigri qui n’en a plus pour longtemps à vivre, évoque ses défaites ; enfin, il y a la dernière tempête de Marie.©Electre

Résumé : Deux hommes dans la force de l’âge. L’un éditeur, l’autre romancier. Ils occupent la scène publique, accèdent au sommet de leur carrière. Ils ont convenu de publier une nouvelle édition du roman à succès Le batailleur, que le créateur pourra retoucher de bon gré. Un contrat est signé, que le romancier finit par contester en justice. Le procès dure quinze ans. Avec leurs avocats, ils seront quatre face au juge.Avec ce roman incisif et saisissant, France Théoret dissèque au scalpel la suffisance, la domination et le mensonge de la joute masculine qui s’affirme par la virilité intellectuelle. Les querelleurs fait le récit d’un procès littéraire, mais inculpe au passage une littérature dominée par les hommes.

Résumé : Une jeune femme du Sud qui, comme les oies, fait souvent le voyage jusqu’à Salluit, parle à Eva, son amie du Nord disparue, dont le corps est dans l’eau du fjord et l’esprit, partout. Le Nord est dur – «il y a de l’amour violent entre les murs de ces maisons presque identiques» – et la missionnaire aventurière se demande «comment on fait pour guérir son cœur». Elle s’active, s’occupe des enfants qui peuplent ses journées, donne une voix aux petites filles inuites et raconte aussi à Eva ce qu’il advient de son fils Elijah, parce qu’il y a forcément une continuité, une descendance, après la passion, puis la mort. Juliana Léveillé-Trudel livre un récit d’amour et d’amitié beau et rude comme la toundra. Nirliit partage la « beauté en forme de coup de poing dans le ventre » qu’exhale le Nord.

Résumé : Que disent les objets ? D’abord il y a le BOUM du petit cœur qui est grand de l’enfance. Suit l’ère des made in, articles du quotidien, chéris ou rêvés, brisés ou usés, recyclés ou partagés, retentissant en BANG, VLAN ou SMASH. Dans ce fabuleux bazar d’écrire se déballe un théâtre poétique unique, tiraillé entre une volonté incontestable d’éviter l’accumulation de la surconsommation et son revers, l’attachement aux choses qui font sourdre la langue, qui illuminent ce qui est, et réveillent la tendresse du bord du lac.rien ne sert / d’acquérir / il faut se départir / à pointClassement, inventaire, legs, boutique, fabrique ludique et festival lyrique, l’établi littéraire de Charles Sagalane accueille tout.Et si ce joyeux tapage faisait résonner votre propre bric-à-brac ?

Résumé : Jonna et Mari partagent leur vie entre leur appartement situé non loin du port de Helsinki, où leurs deux ateliers sont séparés par un grenier commun, et leur maison sur l’île, difficilement accessible lorsque le brouillard se lève. Partenaires bienveillantes et bavardes, les femmes peignent, écrivent, sculptent, filment, se retrouvent pour les pauses-cafés et cigarettes ; elles se disputent, se soutiennent, philosophent à propos de tout et de rien.

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