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  •    Thème : Langues, littératures > Littératures de langue française > Littérature du 20ème siècle
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Contenu : Site à vocation pédagogique : biographie, bibliographie critique sélective, iconograpie, calendrier des manifestations autour de l'oeuvre du poète

Contenu : Site réalisé en collaboration avec l'association des amis d'André Gide

Contenu : Site du Centre d'études Colette

Contenu : Centre de recherche sur le surréalisme de l'Université de la Sorbonne Nouvelle

Contenu : Bibliographie des écrits de Michel Leiris et des ouvrages qui lui sont consacrés, articles critiques et chronologies rédigés par les spécialistes de l'auteur, annonces des colloques et manifestations.

Contenu : Site réalisé à l'occasion de l'exposition Sartre présentée à la BNF.

Contenu : Ce site présente la collection qu'André Breton a constituée tout au long de sa vie et qui meublait l'appartement qu'il habitait au 42, rue Fontaine. La collection a été dispersée en 2003.

Contenu : Site officiel de l'OuLiPo

Contenu : Ce site présente la bibliographie de Louis Ferdinand Céline. De ses premiers articles à ses ouvrages posthumes, ses écrits sont ici recensés, y compris leurs traductions ou citations, jusqu'en 1984. Un résumé biographique permet de situer les oeuvres.

Contenu : Blog de l'écrivain français François Bon

Contenu : Banque de données sur les auteurs contemporains de langue française

Contenu : Site personnel consacré à Simone De Beauvoir

Contenu : Site de la société des lecteurs de Jean Paulhan

Contenu : Site consacré à l'oeuvre et à l'actualité de Maurice Blanchot dont on célèbre, en 2007, le centenaire de la naissance.

Contenu : Bibliographie des livres et des films d'Alain Robbe-Grillet, accompagnée d'une bibliographie critique

Contenu : Site consacré à Saint-John Perse

Contenu : Site dédié à Alain-Fournier et à son livre : Le Grand Meaulnes.

Contenu : Site consacré à Raymond Queneau.

Contenu : Site officiel du centenaire de la Nouvelle revue Française

Contenu : Ce site personnel, très complet, offre de nombreuses informations biographiques, bibliographiques et critiques sur l'écrivain Michel Butor. La recherche s'effectue par différents index.

Contenu : Introduction au lettrisme et accès à des oeuvres ainsi qu'à des documents rares ou inédits.

Contenu : Hebdomadaire en ligne consacré à Louis-Ferdinand Céline

Contenu : Un site personnel sur Louis-Ferdinand Céline

Contenu : Le site propose des critiques sur des publications récentes, met en ligne des textes accompagnés de courtes notices bibliographiques sur les auteurs.

Contenu : Blog de l'écrivain Eric Chevillard

Contenu : Ce site consacré aux littératures contemporaines, allie réflexion théorique (recherches + chroniques) et création (textuelles + multimédia).

Résumé : Franz Bartelt, auteur de nombreux romans, nouvelles, chroniques, poèmes ou pièces de théâtre, a quitté l'école à l'âge de quatorze ans pour consacrer tout son temps à l'écriture et à la lecture. Issu d'un milieu ouvrier, il a dû néanmoins, pour vivre, entrer à l'usine, et pendant quinze ans, au rythme des 3x8 que lui imposait son travail, il est parvenu à écrire un roman par an. A l'âge de trente-quatre ans, il a décidé de courir le risque de vivre exclusivement de sa plume. Le réalisateur le filme dans sa maison à Nouzonville, au travail devant son ordinateur, l'accompagne dans ses visites et le suit au cours de promenades dans la forêt ardennaise où il aime se perdre, particulièrement par temps de pluie. Dans ce court portrait qui lui est consacré, l'écrivain n'approche pas le cœur de son œuvre mais en dessine les contours à petites touches : il contemple les paysages, rencontre ses amis peintres et sculpteurs dans les cafés ou leurs ateliers, évoque avec eux la région, son passé industriel, et rend hommage aux habitants "obstinés, solides, réservés", auxquels il arrive parfois des aventures extraordinaires. L'auteur lit des extraits de plusieurs de ses romans : "Les Promeneurs", "Les Fiancés du Paradis", "D'une Ardenne et de l'autre", "Plutôt le dimanche".

Résumé : L'aventure de "Lecture pour tous" de Pierre Dumayet et Pierre Desgraupes, première émission littéraire de la télévision française, a duré une quinzaine d'années de 1953 à 1968. Cette émission hebdomadaire consistait en un entretien entre Pierre Dumayet et un écrivain, puis un entretien entre Pierre Desgraupes et un écrivain, enfin une chronique de Max-Pol Fouchet sur ses lectures. Robert Bober a sélectionné une trentaine d'émissions (magnifiques archives de l'Institut national de l'Audiovisuel) puis a filmé pendant une heure et demie Pierre Dumayet les regardant et y réagissant, une caméra face à lui, une autre derrière lui. On (re)découvre ainsi avec intérêt et parfois ravissement, ses entretiens avec Jules Supervielle (1955), Raymond Queneau (1957), François Mauriac (1959), André Schwarz-Bart (1959), Bernard Privat (1956), Max-Pol Fouchet (1967), Nicole Vedrès (1965), Roger Vailland (1957, 1960 et 1963), le passionnant entretien de Pierre Desgraupes avec Henry Miller (1959), et enfin, la bouleversante mise en abyme par laquelle Robert Bober termine son film : Dumayet se regardant, en 2003, regarder avec Marguerite Duras à Trouville, en 1991, leur "Lecture pour tous" de 1964.

Résumé : Cet atelier de recherche, créé autour de l'écrivain Raymond Queneau et du mathématicien François Le Lionnais, est un groupe de "poètes scientifiques" qui s'est donné pour tâche d'explorer les potentialités du langage, c'est-à-dire de fournir à la littérature des structures, des règles, des formes, bref, des "modes d'emploi". De ces contraintes formelles résultent des œuvres novatrices et souvent drôles, comme en témoignent, par exemple, les "Exercices de style" de Raymond Queneau. Parmi les Oulipiens les plus célèbres, on compte Georges Perec, Italo Calvino, Marcel Duchamp ou encore Jacques Roubaud. "L'Oulipo, mode d'emploi" est un portrait à la fois historique et actuel de l'Oulipo mélangeant archives, scènes de la vie du groupe et conversations avec ses membres. Semé d'astucieuses animations graphiques, ce film réjouissant nous fait découvrir un monde ludique, surprenant, protéiforme mais contraint - en un mot, oulipien.

Contenu : Banque de ressources audio et vidéo sur toutes les formes artistiques d'avant-garde (littéraires, cinématographiques, musicales...)

Résumé : '"Histoires d'écrivains" est une série de quinze entretiens filmés avec des écrivains d'aujourd'hui. La question de l'écriture est centrale dans ces courts portraits dont le rythme et la particularité de ton s'accordent au style et à la personnalité de chacun. Marie Darrieussecq est l'auteur de trois livres : "Truismes" (1996), "Naissance des fantômes" (1998) et "Le Mal de mer" (1999), tous trois publiés chez P.O.L. Filmée dans son appartement parisien, elle s'explique avec vivacité et précision sur son travail d'écriture : les cahiers manuscrits plutôt que l'ordinateur, la rêverie, l'apparition du ton du livre, de la voix des personnages avec leurs modes de pensée, de la première phrase qui donne le rythme du livre. On perçoit dans ce film son intérêt passionné pour le travail sur les mots, sur la structure des phrases, son goût des images, des métaphores, plus que de la narration.

Résumé : '"Histoires d'écrivains" est une série de quinze entretiens filmés avec des écrivains d'aujourd'hui. La question de l'écriture est centrale dans ces courts portraits dont le rythme et la particularité de ton s'accordent au style et à la personnalité de chacun. Hélène Lenoir vit en Allemagne depuis plus de vingt ans. Sa vie est centrée sur l'écriture dont elle a fait son métier. Avant d'être publiée, les maisons d'édition lui ont pendant longtemps retourné ses manuscrits. Son premier livre, "La Brisure", paraît aux Éditions de Minuit en 1994. Depuis, elle a écrit trois autres romans : "Bourrasque" (1995), "Elle va partir" (1996) et "Son nom d'avant Minuit" (1998). Elle écrit en français, langue qu'elle ne parle que rarement, ce qui influence son style. Elle dit être intéressée par le pouvoir de la parole, les sous-entendus, les non-dits et le double fond des mots. Elle travaille sans plan préconçu et structure ses récits comme un film qui prendrait forme à la table de montage.

Résumé : "En 1960, Pierre Jean Jouve publie "Proses". Dans ce court recueil de petits textes, le poète, âgé, solitaire se retourne vers son passé, méditant sur son travail, ses rencontres, ses amours... En exergue, il a placé trois mots : la Voix, le Sexe et la Mort, cette trilogie condensant à ses yeux tout ce qui a occupé sa vie et son oeuvre. Nous avons donc imaginé la rencontre du poète et de ses derniers textes." (P. Beuchot) Ce film se présente à la fois comme un voyage à l'intérieur de l'univers fantasmatique de l'écrivain, où se trouvent convoquées images de lieux et figures de femmes, et comme une exploration de son espace littéraire, entre-aperçu à travers la lecture d'extraits de ses œuvres, depuis "En Miroir" jusqu'à "Aventure de Catherine Crachat". En contrepoint de ce paysage visuel, un enregistrement radiophonique restitue la voix de Pierre Jean Jouve s'exprimant sur le métier d'écrire.

Résumé : L'œuvre publiée de Louis-René Des Forêts est rare, romans et récits essentiellement, fragments, manuscrits détruits ou inédits, dont seuls quelques extraits, parus en revues, sont la part visible. Écrivain secret, hanté par la question du langage et, à ce titre, extrêmement réticent à parler publiquement de son œuvre, Louis-René Des Forêts a accepté de rompre son "vœu de silence". Aussi, ce film, le seul auquel il a accepté de participer, constitue-t-il un document important. Mais ce portrait ne livre pas seulement un témoignage du point de vue de la littérature, du rapport thématique au silence, de la passion pour la musique. Cette rencontre révèle une part de l'autobiographie de l'écrivain. L'écriture d'"Ostinato", au caractère fragmentaire voulu comme "des espèces d'épiphanies", traduit par la langue des moments de vie et exclut par sa nature même la perspective d'un aboutissement. La visite chez l'écrivain, menée par Benoît Jacquot et Jean-Benoît Puech, n'est pas sans air de parenté avec la forme et l'univers mêmes des récits de l'auteur du "Bavard" et de "La Chambre des enfants". "La caméra ne se permet aucune divagation. Mais dans son usage retenu, concentré, elle fait du moindre détail, un événement..." (Marianne Alphant, "Libération", 1988).

Résumé : Poète, auteur de courts récits dans une langue concise, traducteur ("Le Coran", "La Genèse", Eschyle, Sophocle...), Jean Grosjean, né en 1912, voyageur au Proche-Orient, prêtre, co-directeur de la NRF, ami de Malraux, a mené une vie hors de toutes les modes, de tous les sentiers. Il a tenté de réinterpréter, de l'intérieur, les textes fondateurs de notre culture.Ce film est le portrait d'un homme plus que discret, dont l'attitude est faite d'ironie légère, de distance imperceptible, d'hésitations, d'ignorance avouée. Interrogé, il ne dispense pas de leçons, il ne cherche pas à montrer une image parfaitement dessinée et cohérente de lui-même : sans emphase, sans ostentation, il se soustrait en souriant aux catégories qui pourraient le définir ou le limiter.Entretien mené par Olivier -Germain Thomas.

Résumé : "Je suis maintenant un vieil homme et, comme beaucoup d'habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée", disait Claude Simon dans son "Discours de Stockholm", en décembre 1985. Révolution espagnole, Seconde Guerre mondiale, camps de prisonniers, évasion, maladies, voyages : de ces composantes, brièvement évoquées, d'une vie "assez mouvementée", le prix Nobel de littérature se refusait à tirer d'autre conclusion que celle-ci : "Je n'ai encore, à soixante-douze ans, découvert aucun sens à tout cela. Comme on voit, je n'ai rien à dire, au sens sartrien de cette expression."Filmer trois journées d'entretiens avec Claude Simon, dans sa maison de Salses, doit tenir compte de cette donnée fondamentale : l'écrivain n'a "rien à dire". C'est cet homme "découvrant à tâtons le monde dans et par l'écriture" dont le film fait le portrait, cet explorateur "d'un paysage inépuisable", passant et repassant, comme la ligne en boucle de l'entrelacs, par des points qui sont autant de carrefours de l'œuvre : le cheval mort de La route des Flandres, les cartes postales d'Histoire, les archives familiales des "Géorgiques". Ces images, ces mots, ces objets, qui sont les matériaux des livres : les "corps conducteurs" du courant qui circule dans l'œuvre ; et les seuls repères du voyageur aveugle." (Marianne Alphant et Roland Allard).

Résumé : En donnant la parole à Edmond Jabès, le film suit le cheminement d'un homme, des événements marquants de son enfance à ses rencontres décisives, jusqu'à son entrée en écriture, considérée comme un dialogue et un questionnement. C'est en 1957 que, contraint de quitter l'Égypte, Edmond Jabès s'installe à Paris où il opte pour la nationalité française. C'est à partir de cet exil qu'il est amené à vivre pleinement la double condition de juif et d'écrivain, et c'est à partir de là que s'est renouvelée son œuvre, avec l'écriture du "Livre des questions". Poète de la non appartenance, de l'errance et du vide, Edmond Jabès est un homme de l'exil ; les seuls lieux véritables sont le livre, le désert et aussi l'Égypte, perdue et devenue dès lors quasiment mythique. Cet espace de l'écriture est exprimé par la voix de Catherine Sellers sur les images du désert dont Jabès dit : "Il a écrit le juif, et le juif se lit dans le désert" et qui est indissociable de son œuvre. Âgé de soixante-seize ans au moment de cette rencontre, il s'était tenu jusque-là à l'écart des médias et n'avait donné que de très rares interviews, et encore sous forme écrite. Après avoir pris connaissance du travail de Michelle Porte sur d'autres écrivains (notamment Virginia Woolf et Marguerite Duras), il a accepté qu'elle réalise un document sur lui qui soit à la fois un portrait et une initiation à son œuvre.

Résumé : Réalisé à l'occasion de l'exposition organisée par le Centre Pompidou du 22 avril au 26 août 1991, ce portrait se compose d'entretiens radiophoniques enregistrés par André Parinaud avec André Breton en 1952, tout en bénéficiant des œuvres et des documents rassemblés pour l'exposition. Les réalisateurs ont également utilisé des images d'archives (Ina, 1960-1982) et des extraits de films : "L'Âge d'or" de Luis Buñuel et Salvador Dali (1930), "Le Surréalisme" de Robert Benayoun et Pierre Braunberger (1964), "Paris la belle" de Pierre Prévert (1928).

Résumé : En 1947, à l'initiative de René Char, une première exposition d'artistes contemporains est organisée dans la Grande Chapelle du Palais des Papes en Avignon. En 1990, lors du festival d'Avignon, ce sont ces mêmes lieux qui accueillent l'exposition réalisée par Marie-Claude Char. Richard Copans filme pendant la mise en place et le démontage de l'exposition. Le film est une invitation à rencontrer le poète en compagnie de ses «alliés substantiels» : Braque, Picasso, Miro, Giacometti, Galperine, Vieira da Silva, Matisse, Zao Wou-ki...Poèmes et textes dits par René Char.

Résumé : La vie de Jean Genet est évoquée chronologiquement de 1910, date de sa naissance, à 1943, date à laquelle il prend contact, depuis la prison de la Santé, avec l'éditeur Marc Barbezat pour envisager une édition de "Notre-Dame des Fleurs". Le commentaire qui suit le fil des activités délictueuses ou légales de Jean Genet – l'énoncé scrupuleux de celles-ci a pour effet d’édulcorer celles-là – est interrompu par des interviews de personnes qui l’ont côtoyé enfant, à l’école ou à la colonie pénitentiaire agricole de Mettray, et par la lecture de courts extraits de ses lettres ou de ses œuvres. L’illustration musicale, en fond sonore continu, semble vouloir pallier l’insuffisance des images censées évoquer la fuite, la désertion, le vagabondage (trains, voies ferrées, campagnes désertes). Une interview de Jean Marais rappelant le premier contact entre Cocteau et Genet conclut cette première partie.

Résumé : Cet entretien filmé, réalisé en 1988 par Bernard Monsigny, est le seul du genre auquel se soit prêté Michel Leiris (1901-1990). Interviewé, peu avant sa mort, dans son appartement parisien de l'Île Saint-Louis, il parle du groupe surréaliste dont il a fait partie dans les années vingt et de sa rencontre avec l'écrivain Philippe Soupault, "homme très vif, à la présence très intense, le plus direct et le plus spontané des Surréalistes", qui fut, avec André Breton, l'auteur des "Champs magnétiques", premier ouvrage à expérimenter l'écriture automatique, "livre admirable, merveilleux, qui ouvrait des portes et apportait quelque chose de tout à fait neuf". Leiris clôt cet entretien sur sa conception de la poésie, son admiration pour Rimbaud, mais plus encore pour Mallarmé, "exemple d'homme à la fois beau, véridique, bon", qui demeure pour lui "le poète exemplaire".

Résumé : De 1969 à 1975, Georges Perec se rend chaque année dans la rue Vilin, à Ménilmontant et dans le cadre d'un livre en cours, provisoirement intitulé « Lieux », en entreprend la description. C'est la rue où il vécut les six premières années de son enfance. Cette rue, classée îlot insalubre a depuis disparu. Elle est aujourd'hui remplacée par un jardin. Robert Bober a retrouvé près de 600 photographies qui racontent la vie tranquille de cette rue et sa démolition lente et systématique. La rue Vilin se reconstitue alors devant nous comme dans un puzzle. Le film est tout à la fois la reconquête d'un espace de vie, une réflexion sur le regard et un hommage de Robert Bober à son ami Georges Perec. Textes de Georges Perec dits par Marcel Cuvelier.

Résumé : Dans la première partie du film, Jean Tardieu lit des textes inspirés par Cézanne, Poussin, Manet, Alechinsky ainsi que par son propre père. La seconde partie est consacrée aux «Poèmes à voir», dans lesquels la typographie est déterminante.

Résumé : Seconde partie du document consacré à Jean Genet (Jean Genet, le vagabond : 1910-1943), selon le même principe chronologique adopté pour la première. De nombreuses interventions composent cette évocation de l’écrivain et de l’homme : Jacques Derrida, Bertrand Poirot-Delpech, Roger Stéphane, Edmund White, Pierre Boulez, Roland Dumas, Jean-Louis Barrault. On retient particulièrement les propos d’Angela Davis rappelant l’engagement de Genet aux côtés des Black Panthers dans les années 70, et ceux de Maria Casarès, centrés sur les pièces de théâtre qu’elle a interprétées à plusieurs reprises ("Les Bonnes", "Les Nègres", "Le Balcon", "Les Paravents"). Plusieurs documents donnent la parole à Genet.

Résumé : "Compact", "Circus", "Codex", "Maladie Mélodie", mais aussi "Je ne vais pas bien mais il faut que j'y aille" ou "Qui n'a pas vu Dieu n'a rien vu" sont quelques-uns des titres de l'œuvre singulière de Maurice Roche, qui va jusqu'à mettre en scène la typographie de ses livres. L'obsession de la mort y côtoie l'humour le plus insolent comme le montre l'étrange dialogue entre Maurice Roche et le complice, Jean Paris, venu le faire parler. Son œuvre continue de s'élaborer au prix d'une conception ectraordinairement complexe, méthodique, musicale de la langue, c'est-à-dire polyphonique. "L'un des charmes du style est dans la précision des équivoques" dit Maurice Roche.

Résumé : De ce qui fait l'homme dans cet "homme-livre", Édouard Glissant ne livrera qu'une anecdote. Un souvenir d'enfance, lorsque un jour il est tombé dans la mer, au cours d'un petit naufrage dans la Baie du marin. Ce fut menaçant et splendide, dit-il, en fermant les yeux. Et d'ajouter que sa mère avait toujours tenté d'effacer ce souvenir : "c'est une redoutable destructrice de mythe !" Une histoire à rapprocher de ce qu'il dira ensuite sur les antécédents fondamentaux des Antillais, restés au fond de la mer. Nous sommes à la rencontre de deux plaques, poursuit-il, esquissant une poétique de cette géographie de la Caraïbe. Apparaissant en surimpression sur le rocher du Diamant, s'entretenant avec l'écrivain antillais Patrick Chamoiseau sur un fond sonore de chant de crapauds, Édouard Glissant semble trop pris dans ses éléments pour donner plus. Pudique sur son écriture - "je ne me vois pas écrire un poème d'amour", dit-il simplement - Glissant évoque Mycéa, les théories de la négritude, "ses" écrivains (Faulkner et Saint-John-Perse), les présocratiques.

Résumé : Dans un tourbillon d'images d'hier et d'aujourd'hui, Jean-Christophe Averty évoque, musique à l'appui, les lieux mythiques de Saint-Germain-des-Prés, des années 30 à l'après-guerre. Constitué de 3 parties. Avant : l'avant-guerre avec Alfred Jarry et la "Chanson du décervelage" ; les débuts du clarinettiste Claude Luter ; le Groupe Octobre ; les cafés (le Flore, les Deux Magots, la Rhumerie martiniquaise). Pendant : les clubs célèbres (le Lorientais, le Tabou avec Boris Vian et son frère Alain, le Club Saint-Germain, la Rose Rouge et les Frères Jacques) ; Annabel Buffet et Juliette Gréco. Après : la vie intellectuelle avec Jean-Paul Sartre ; Isidore Isou, fondateur du lettrisme ; le Collège de Pataphysique ; la Librairie des Amis du livre.

Résumé : Évocation du poète, romancier, essayiste, épistolier et peintre Max Jacob, né à Quimper en Bretagne en 1876, et mort au camp de Drancy en 1944. Adoptant une démarche chronologique, les auteurs du film proposent de nombreux documents iconographiques et manuscrits, un commentaire et des lectures d'extraits de l'œuvre et de la correspondance du poète. La première période parisienne de Max Jacob se déroule à Montmartre, autour du Bateau-Lavoir. Il y rencontre Picasso, Braque, Matisse, Modigliani et Guillaume Apollinaire. En 1915, il se convertit au catholicisme puis se retire à Saint-Benoît-sur-Loire de 1921 à 1928. Une deuxième période parisienne, de 1928 à 1936, précède sa réinstallation à Saint-Benoît-sur-Loire où il demeurera jusqu'à son arrestation, le 24 février 1944, suivie de sa déportation au camp de Drancy. Il y mourra d'épuisement. Extraits de textes publiés aux Éditions Gallimard : "Le Cornet à dés" (1992), "La Défense de Tartuffe" (1964), "Derniers Poèmes" (1982), "Le Laboratoire central" (1980).

Résumé : Dumayet et Bober nous convient à une nouvelle lecture de Perec enrichie des clefs que le lecteur pourra trouver dans deux livres «Georges Perec Images» de Jacques Neefs et Hans Hartje et le «Cahier des charges de La Vie mode d'emploi». Avec des entretiens avec Jacques Neefs et Bernard Magné.

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