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Résumé : Dans le cadre de ses résidences d'écrivains, la médiathèque des Mureaux confie à Ricardo Montserrat un atelier d'écriture composé de femmes, toutes immigrées, et pour la plupart de religion musulmane : Marocaines, Maliennes, Comoriennes. L'objectif est pour elles d'écrire à plusieurs mains un véritable roman bilingue (français et langues maternelles) destiné à être publié. Cette initiative est particulièrement chère à Ricardo Montserrat, écrivain de romans noirs et homme de théâtre, qui place au centre de son travail la lutte contre l'inertie des préjugés et considère la création comme un outil, un instrument afin de redonner une cohérence à la vie : «dominer la langue, c'est avoir le pouvoir». Ce film, qui témoigne du déroulement de l'atelier, met en lumière l'évolution intérieure des femmes qui y ont participé, leur prise de parole progressive, leur désir de s'ouvrir au monde et à elles-mêmes. Des entretiens avec les femmes participant à l'atelier, avec Ricardo Montserrat et avec Leslie Thomas, directrice de la médiathèque des Mureaux, complètent les séances de travail filmées. Le roman sera publié sous le titre : «Les Filles d'Ariane».

Résumé : La polygamie, s'appuyant sur l'islam, est de règle dans les villages du Niger. Alimentée par la coutume dévoyée par les hommes qui abusent du statut omnipotent qui leur est réservé, elle ravale les femmes au rang d'objets exploitables sur tous les plans : domestique, sexuel, financier, etc..et conduit parfois certains jusqu'à la barbarie : tels ces hommes mûrs, voire ces vieillards, qui abandonnent sans scrupules leurs épouses plus âgées pour "se marier" avec des fillettes de 10 ou 11 ans, excisées au préalable, et que l'on retrouve ensuite à l'hôpital de Niamey agonisantes, prêtes à accoucher, l'appareil génito-urinaire dévasté.C'est la Voix du sahel, la radio du Niger, Fati Ousseîni au micro, qui a mené, en 2002, cette enquête courageuse sur la vie des coépouses, avec l'espoir, léger - force de la coutume confortée par l'islam oblige-mais réel, qu'elle réveille les consciences.

Résumé : En 1958, le film aborde sous un angle positif le quotidien d'adolescents (Teenagers) d'un quartier populaire londonien dont le point de ralliement est un club de loisirs pour garçons et filles.

Résumé : Le film recueille les témoignages de 7 femmes victimes des graves violences de leur compagnon et ceux de 3 hommes bourreaux.Le récit de ces femmes révèle, de la part de leur mari, une vision pervertie de la vie conjugale. Cette perversion est patente dans les paroles des hommes et si elle relève bien de la psychiatrie, elle n'en fait pas moins partie d'une certaine pesanteur sociologique encore communément répandue où un rôle inégal reste assigné à chaque genre (féminin ou masculin). En cela, le film est aussi un témoignage sur les ravages provoqués par l'asservissement des femmes , ici dans le mariage. Pourtant, le film se termine sur la lueur d'espoir allumée par l'histoire que raconte la dernière victime interrogée.

Résumé : Les mutilations sexuelles féminines : excision, infibulation etc. sont encore de nos jours pratiquées dans certaines parties du monde, notamment en Afrique, du fait du poids de la coutume. Il s'agit pourtant d'une atteinte très grave à l'intégrité physique de la femme, à sa dignité, à son droit au bonheur et au plaisir, passible des tribunaux dans d'autres régions du monde , notamment en Europe. Le film, avec une représentante du GAMS - Groupement pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles Féminines-Sénégalaise émigrée en Belgique, elle-même infibulée dans son pays d'origine, enquête sur ces pratiques d'un autre âge.

Résumé : Ajuma, 60 ans, récemment veuve, est une «fiancée de guerre» coréenne. Elle a épousé un Américain à la suite de la guerre de Corée, a émigré aux Etats-Unis et coupé les ponts avec la terre de ses ancêtres sans jamais réussir à s’intégrer à sa nouvelle famille, ni à s’adapter à l’American way of life. «And Thereafter II» rappelle «L’Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar» de Shohei Imamura. Comme dans le film d’Imamura, le film repose sur la relation de confiance et d’amitié qui s’établit peu à peu entre le cinéaste et son personnage. Le refus initial d’Ajuma d’être filmée par peur de raviver des souvenirs pénibles, sa solitude, son repli, sont vaincus par l’insistance du réalisateur : « S’instaure alors entre eux un jeu du chat et de la souris où se mêlent la séduction, la manipulation et la sincérité, l’intérêt et la générosité, le flirt et les scènes (…) Hosup Lee se sert d’intertitres pour dévoiler, au cours du film, son making of, et confronter avec humour le projet initial avec ce qu’il devient entre les mains d’Ajuma : au chat et à la souris, la souris gagne toujours. » (extr. du catalogue du festival Cinéma du réel 2007)

Résumé : S'ouvrant avec un long plan-séquence sur les tombes anonymes du cimetière de Thiais où, en région parisienne, reposent les corps des personnes âgées victimes de la canicule en 2003, le film-enquête de Laetitia Moreau part du constat sévère qu'en France, l'image dans l'opinion publique des personnes âgées (25% le la population française de plus de 65 ans prévue en 2050), est cullurellement devenue négative et stigmatisante, l'individualisme engendré par l'idéologie néolibérale ayant entraîné la primeur de l'aspect économique sur tous les autres. Assimilées à autant de charges improductives, on oublie leur humanité. A travers les propos de sociologues, d'anthropologues,de gérontologues, d'une ancienne secrétaire d'Etat aux personnes âgées, de responsables associatifs, de directeurs et de personnels de maisons de retraite, de témoignages de personnes âgées ou de leur famille, la réalisatrice dresse un état des lieux qui oblige le spectateur à se pencher sur la question du sens donné à notre civilisation.

Résumé : Avant que l'immigration économique étrangère en France ne se trouve sous les feux de l'actualité des médias, le pays a connu d'autres migrations économiques de population, intérieures celles-là. Le film aborde celle de la population féminine de la Bretagne, qui, il n'y a pas si longtemps, au début de la deuxième partie du XXème siècle voyait ses fillettes, considérées par leurs parents trop pauvres comme des bouches en trop à nourrir, envoyées sans ménagement ni sécurité d'aucune sorte dans un Paris totalement inconnu d'elles, pour servir de "bonnes à tout faire", dans les maisons bourgeoises. Thierry Compain a retrouvé, à Paris, ou en Bretagne, un certain nombre d'entre elles, aujourd'hui à la retraite, mais qui n'ont rien oublié de la rudesse de leurs conditions de vie et de travail de leurs débuts. Corvéables à merci, confinées dans des chambres exiguës, elles durent se battre pour ne pas être humiliées.Toutes ne gagnèrent pas ce combat inégal.

Résumé : De Bruay (Nord-Pas-de-Calais) à Marseille, de Charleroi (Belgique) à Genève (Suisse), dans les paysages de la désindustrialisation et des banlieues, le réalisateur a rencontré, en 1990, des jeunes, orphelins des rêves de leurs pères, des sidérurgistes sans lendemains, une sage-femme... qui parlent de ce qui les a faits, d'un monde perdu et d'une vie à s'inventer dans un monde qui soit désirable, en dépit des difficultés.

Résumé : "Lou est né aveugle. C'est dire le bouleversement et la remise en question qui ont suivi sa venue. Avoir et élever un enfant aveugle, c'est embrasser la différence de l'autre [...] il s'agit de mener sans relâche un combat au quotidien pour le sortir de sa bulle et lui donner l'envie d'embrasser le monde [...] C'est donc ce cheminement et ce combat amical que ce documentaire propose de suivre avec, en filigrane, les questionnements, les doutes et les réflexions qu'une telle expérience de vie amène." (Luc Boland, réalisateur du film et père de Lou)

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